Notre année en chiffres
La main-d’œuvre en °ÄÃÅÓÀÀû
Au 31 mars 2022, l’°ÄÃÅÓÀÀû comptait environ 7,4 millions de travailleurs. Environ 6,7 millions de ces personnes travaillaient dans des milieux relevant de la compétence provinciale et assujettis à ses lois en matière de santé et sécurité.
Décès traumatiques
En 2021, la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (WSIB) reconnaissait un total de 341 demandes pour décès sur le lieu de travail (voir les ).
En 2021, les secteurs où l’on dénombre le plus de décès traumatiques sont les suivants :
- Construction (35 %)
footnote 3 - Transport et entreposage (19 %)
footnote 4 - Fabrication (13 %)
footnote 5
En ce qui concerne les décès causés par des maladies professionnelles, les secteurs ayant enregistré le plus grand nombre d’incidents sont les suivants :
- Fabrication (34 %)
- Organisations de l’annexe 2 (16 %)
- Transport et entreposage (10 %)
- Établissements de soins infirmiers et de soins pour bénéficiaires internes (10 %)
footnote 6
Nombre total de décès par type et année de décès
Type de décès | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
---|---|---|---|---|
Traumatique | 82 | 67 | 71 | 84 |
Maladie professionnelle | 207 | 181 | 189 | 167 |
Blessures graves
Les blessures graves qui surviennent sur le lieu de travail doivent être signalées directement au ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences. En 2021, 2 387 blessures graves ont été signalés au ministère, dont 1 596 dans le secteur industriel, 407 dans la construction, 319 dans les soins de santé et 65 dans le secteur minier.
Nombre total de blessures graves signalées au ministère
2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
---|---|---|---|
2,115 | 2,398 | 2,029 | 2,387 |
Demandes d’indemnisations autorisées
En 2021, les employeurs mentionnés à l’ du Règl. de l’Ont. 175/98 (employeurs couverts par la responsabilité collective) accumulaient 59 067 demandes d’indemnisation autorisées avec absence résultant de blessure et 88 685 demandes d’indemnisation autorisées sans absence résultant de blessure. En 2021, les employeurs mentionnés à l’annexe 2 (entreprises autoassurées) déclaraient 15 040 demandes d’indemnisations autorisées avec absence résultant de blessure et 9 493 demandes d’indemnisations autorisées sans absence résultant de blessure.
Demandes des employeurs mentionnés à l’annexe 1
Type de demande/Taux de demandes | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
---|---|---|---|---|
Total des demandes d’indemnisation autorisées avec absence résultant de blessure | 50 123 | 49 874 | 48 637 | 59 067 |
Taux de demandes d’indemnisation autorisées avec absence résultant de blessure (pour 100 travailleurs) | 1,03 | 1,0 | 1,09 | 1,24 |
Total des demandes d’indemnisation autorisées sans absence résultant de blessure | 116 390 | 118 606 | 83 761 | 88 685 |
Taux de demandes d’indemnisation autorisées sans absence résultant de blessure (pour 100 travailleurs) | 2,40 | 2,37 | 1,83 | 1,86 |
Demandes des employeurs mentionnés à l’annexe 2
Type de demande/Taux de demandes | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
---|---|---|---|---|
Total des demandes d’indemnisation autorisées avec absence résultant de blessure | 16 987 | 17 050 | 12 151 | 15 040 |
Taux de demandes d’indemnisation autorisées avec absence résultant de blessure (pour 100 travailleurs) | 2,26 | 2,26 | 1,57 | 1,89 |
Total des demandes d’indemnisation autorisées sans absence résultant de blessure | 15 504 | 15 585 | 9 569 | 9 493 |
Taux de demandes d’indemnisation autorisées sans absence résultant de blessure (pour 100 travailleurs) | 2,06 | 2,06 | 1,23 | 1,19 |
Activité de formation
Travail en hauteur
Au 31 mars 2022, les organismes de formation agréés par la direction de la prévention avaient formé plus de 1 200 000 travailleurs.Au cours de l’exercice 2021-2022, plus de 185 000 travailleurs ont suivi la formation pour le travail en hauteur ou une formation de mise à jour.
Le ministère a soutenu les personnes devant recevoir la formation pour le travail en hauteur en contexte pandémique en accordant un délai supplémentaire à celles qui devaient suivre en personne la formation de mise à jour sur le travail en hauteur. Ces personnes ont été informées de la prolongation accordée entre janvier et juin 2021. Cette mesure concernait plus de 130 000 apprenants dont la formation devait expirer entre le 28 février et le 31 août 2020. Ce délai accordé faisait également partie de la réponse du ministère à la COVID‑19 et a permis de limiter les contacts entre les personnes durant cette période.
Programmes de formation des comités mixtes de santé et sécurité
La participation aux programmes de formation et de formation à l’agrément a augmenté par rapport à l’exercice précédent. Dans le graphique ci-dessous, on remarque un retour à des taux comparables à ceux de l’exercice 2019-2020, avant la pandémie de COVID‑19.
Statut de la formation et de la formation d’agrément au 31 mars 2022 | Total |
---|---|
Partie 1 complétée | 18 000 |
Partie 2 complétée | 14 000 |
Agrément obtenu | 79 000 |
Mise à jour complétée | 5 500 |
Entre janvier et avril 2022, la Division de la prévention du ministère a reçu plus de 3 600 demandes de renseignements téléphoniques de la part du public. Plus de 70 % des appels concernaient la formation pour le travail en hauteur, tandis que 25 % concernaient les programmes de formation des comités mixtes de santé et sécurité. Environ 3 % des appels restants concernaient la formation pour la sensibilisation à la santé et à la sécurité pour les travailleurs et les superviseurs.
Formation dispensée par les associations de santé et de sécurité
Pendant la période d’urgence en lien avec la COVID‑19, les partenaires du gouvernement de l’°ÄÃÅÓÀÀû dans le domaine de la santé et de la sécurité se sont également mobilisés pour assurer la formation des travailleurs essentiels dans leurs domaines d’activités. D’avril 2021 à mars 2022, les associations de santé et de sécurité (ASS) ont dispensé 1 040 881 heures de formation à des participants sur divers sujets liés à la santé et à la sécurité sur le lieu de travail. Il s’agit notamment de formations sectorielles dans les domaines de l’exploitation minière, de la foresterie, de la construction, des transports, de l’électricité, de l’agriculture, de la fabrication, de l’éducation et des soins de santé. Voici quelques exemples de sujets de formation :
- Levage et gréement
- Sécurité de base
- Sécurité en électricité haute tension
- Fonctionnement et entretien de scie à chaîne
- Compétences obligatoires en foresterie
- Sensibilisation intersectorielle et formation obligatoire
- Ergonomie
- Travail dans les espaces confinés
Ces données indiquent une nette augmentation par rapport au total de 767 641 heures de formation dispensée au cours de l’exercice précédent. Cette augmentation est due à la fois à la disponibilité accrue des offres de formation virtuelle pour répondre aux mesures d’urgence associées à la COVID‑19 et à la réouverture des entreprises de l’°ÄÃÅÓÀÀû en 2021-2022.
Activités de conformité en matière de santé et de sécurité en 2021-2022
Les inspecteurs de la santé et de la sécurité au travail (SST) ont poursuivi leur travail acharné au cours de l’année écoulée pour promouvoir des milieux de travail sains, sûrs et conformes.
Le tableau ci-dessous indique le nombre de visites sur le terrain effectuées par les inspecteurs du ministère au cours de l’exercice 2021-2022 et les ordres qu’ils ont donnés. Tandis que la pandémie de COVID‑19 se poursuivait mois après mois, le ministère s’est concentré de manière proactive à la fois sur les mesures éducatives et d’application de la loi dans un grand nombre de secteurs.
Nombre de visites liées à la COVID‑19 | Ordres donnés | Nombre de visites non liées à la COVID‑19 | Ordres donnés |
---|---|---|---|
90 000 | 118 000 | 76 022 dans 37 205 lieux de travail | 95 847 — y compris 6 858 ordres d’interruption des travaux |
Les visites sur le terrain effectuées par les inspecteurs du ministère comprennent à la fois des inspections proactives et réactives et constituent une partie essentielle du travail des inspecteurs. Les inspections proactives sont des visites non annoncées sur le terrain visant à sensibiliser aux dangers. Elles ont pour but d’améliorer la sécurité et de prévenir les blessures ou les décès. En 2021-2022, 47,5 % (36 073) des visites sur le terrain étaient des visites proactives. Cette valeur est comparable à celle de l’exercice précédent. Au cours des visites proactives, les inspecteurs ont donné 62 419 ordres, ce qui implique 65 % de l’ensemble des ordres donnés. Les inspections réactives sont des visites sur le terrain effectuées pour enquêter à la suite d’un décès, d’une blessure critique, d’un refus de travailler, d’une plainte, d’une maladie professionnelle ou de tout autre événement lié à la SST. En 2021-2022, il y a eu 39 949 visites réactives sur le terrain, au cours desquelles les inspecteurs ont donné 33 428 ordres.
Pour plus de renseignements sur les données SST de 2021-2022, veuillez consulter les jeux de données suivants sur le site du Catalogue de données de l’°ÄÃÅÓÀÀû :
Notes en bas de page
- note de bas de page[1] Retour au paragraphe Ce total inclut 84 décès traumatiques, 167 décès causés par des maladies professionnelles et 90 décès liés à la COVID‑19.
- note de bas de page[2] Retour au paragraphe On entend par décès traumatique toutes les demandes pour décès acceptées par année du décès et associées à un décès traumatique en milieu de travail. Cela exclut les demandes pour décès de personnes qui bénéficiaient de prestations d’invalidité permanente (IP) à 100 % accordées en vertu d’un cadre législatif antérieur à 1990. Les décès dus à une maladie professionnelle identifient toutes les demandes pour décès acceptées par année du décès et associées à une maladie ou une affection liée au travail pour laquelle des prestations de survivant avaient été accordées. Cela exclut les demandes pour décès de personnes qui bénéficiaient de prestations d’invalidité permanente à 100 % accordées en vertu d’un cadre législatif antérieur à 1990. Les décès liés à la COVID‑19 incluent toutes les demandes pour décès acceptées par année du décès où la COVID-19 avait été le moteur initial et pour lequel une décision avait été prise à l’égard de la COVID‑19.
- note de bas de page[3] Retour au paragraphe Dans le présent rapport, la catégorie G est désignée par « Construction ». Elle comprend les sous-catégories suivantes : G1 - Construction de bâtiments; G2 - Construction d’infrastructures; G3 - Travaux de construction de fondations, de structures et d’extérieurs de bâtiments, construction; G4 - Équipements techniques, construction; G5 - Métiers spécialisés, construction; G1B - Construction résidentielle; G6 - Construction non résidentielle.
- note de bas de page[4] Retour au paragraphe Dans le présent rapport, la catégorie F est désignée par « Transport et entreposage ». Elle comprend les sous-catégories suivantes : F1 - Transports ferroviaires, par eau, par camion et services postaux publics; F2 - Transport aérien, d’agrément et par pipeline, transport en commun et terrestre de voyageurs, services de messagerie et entreposage.
- note de bas de page[5] Retour au paragraphe Dans le présent rapport, la catégorie E est désignée par « Fabrication ». Elle comprend les sous-catégories suivantes : E1 - Alimentation, textiles et fabrication connexe; E2 - Fabrication de produits minéraux non métalliques; E3 - Impression et fabrication de produits pétroliers et chimiques; E4 - Fabrication de produits métalliques, de matériel de transport, et de meubles; E5 - Machines, matériel électrique et activités diverses de fabrication.
- note de bas de page[6] Retour au paragraphe Les données de la WSIB sont basées sur des catégories industrielles qui décrivent les différents secteurs d’activités en milieu de travail.
- note de bas de page[7] Retour au paragraphe Le nombre total de demandes d’indemnisation autorisées avec absence résultant de blessure a considérablement augmenté entre 2020 et 2021. Les blessures attribuables aux collisions de véhicules automobiles (CVA) qui suivent les taux d’emploi ont connu la plus forte augmentation, démontrant un lien avec l’accroissement de l’activité économique. Les indicateurs économiques tendent vers un retour aux niveaux observés en °ÄÃÅÓÀÀû avant la propagation du variant Omicron. Tandis que le volume des demandes en lien avec la COVID‑19 a été relativement plus faible au cours du second semestre de 2021, la WSIB a constaté la plus importante augmentation des demandes sans lien avec la COVID‑19 depuis le premier trimestre de 2020, lorsque la pandémie a été déclarée.
- note de bas de page[8] Retour au paragraphe Le nombre total de demandes d’indemnisation autorisées sans absence résultant de blessure (SARB) a considérablement diminué en raison des mesures de confinement qui ont été prises au plus fort de la pandémie de COVID‑19, en 2021. Comme la majorité personnel de bureau travaillait encore à domicile en 2021 et que le retour dans les milieux de travail progresse lentement, le nombre de demandes d’indemnisation SARB a augmenté entre 2020 et 2021. Dans l’ensemble, les demandes d’indemnisation SARB restent inférieures à celles des années précédentes.