DĂ©claration du gouvernement de l’°ÄĂĹÓŔŔű en rĂ©ponse au programme de rĂ©tablissement de carex faux-lupulina
Politique du gouvernement de l’°ÄĂĹÓŔŔű relativement Ă la protection et au rĂ©tablissement de carex faux-lupulina.
Date de publication : le 27 février 2018

Photo : Michael J. Oldham
La protection et le rĂ©tablissement des espèces en pĂ©ril en °ÄĂĹÓŔŔű
Le rĂ©tablissement des espèces en pĂ©ril est un volet clĂ© de la protection de la biodiversitĂ© en °ÄĂĹÓŔŔű. La Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD) reprĂ©sente l’engagement juridique du gouvernement de l’°ÄĂĹÓŔŔű envers la protection et le rĂ©tablissement des espèces en pĂ©ril et de leurs habitats.
Aux termes de la LEVD, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (le ministère) doit veiller à ce qu’un programme de rétablissement soit élaboré pour chaque espèce inscrite à la liste des espèces en voie de disparition ou menacées. Un programme de rétablissement offre des conseils scientifiques au gouvernement à l’égard de ce qui est nécessaire pour réaliser le rétablissement d’une espèce.
Dans les neuf mois qui suivent l’élaboration d’un programme de rĂ©tablissement, la LEVD exige que le ministère publie une dĂ©claration qui rĂ©sume les mesures que le gouvernement de l’°ÄĂĹÓŔŔű prĂ©voit prendre en rĂ©ponse au programme de rĂ©tablissement et ses prioritĂ©s Ă cet Ă©gard. Cette dĂ©claration est la rĂ©ponse du gouvernement de l’°ÄĂĹÓŔŔű aux conseils scientifiques fournis dans le programme de rĂ©tablissement. En plus de la stratĂ©gie, la dĂ©claration du gouvernement a pris en compte (s’il y a lieu) les commentaires formulĂ©s par les collectivitĂ©s et organismes autochtones, les parties intĂ©ressĂ©es, les autres autoritĂ©s et les membres du public. Elle reflète les meilleures connaissances scientifiques et locales accessibles actuellement, dont les connaissances traditionnelles Ă©cologiques, lorsque celles-ci ont Ă©tĂ© partagĂ©es par les collectivitĂ©s, le cas Ă©chĂ©ant. Elle pourrait ĂŞtre modifiĂ©e en cas de nouveaux renseignements. En mettant en Ĺ“uvre les mesures prĂ©vues Ă la prĂ©sente dĂ©claration, la LEVD permet au ministère de dĂ©terminer ce qu’il est possible de rĂ©aliser, compte tenu des facteurs sociaux et Ă©conomiques.
Le programme de rĂ©tablissement du carex faux-lupulina (Carex lupuliformis) en °ÄĂĹÓŔŔű a Ă©tĂ© achevĂ© le 15 juin 2017.
Protection et rétablissement du carex faux-lupulina
Le carex faux-lupulina est considéré comme une espèce à risque en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition (LEVD), qui protège à la fois la plante et son habitat. La LEVD interdit de nuire aux espèces protégées et de les harceler, ainsi que d’endommager ou de détruire leur habitat sans en avoir reçu l’autorisation. Une telle autorisation exigerait que les conditions établies par le ministère soient respectées.
Le carex faux-lupulina est originaire de l’est de l’AmĂ©rique du Nord et pousse dans une aire de rĂ©partition comprenant le Texas et la Floride qui s’étend au nord jusqu’au Wisconsin, Ă l’Iowa, Ă New York et au sud du QuĂ©bec et de l’°ÄĂĹÓŔŔű. Bien que l’espèce ne soit pas considĂ©rĂ©e comme menacĂ©e Ă l’échelle mondiale, elle constitue un sujet de prĂ©occupation dans la plupart des États des Grands Lacs et de la Nouvelle-Angleterre et elle est historiquement rare au Canada. Les populations du sud-ouest du QuĂ©bec semblent ĂŞtre les plus septentrionales, ce qui Ă©tend l’aire de rĂ©partition de l’espèce au nord des frontières du Vermont et de l’État de New York. La superficie totale occupĂ©e par le carex faux-lupulina au Canada est infĂ©rieure Ă 0,01 km2 et est rĂ©partie entre 14 populations existantes. En 2010, les populations au Canada accueillaient un total de 361 plants matures. Ă€ ce moment-lĂ , le nombre de plantes existantes rĂ©sultant de la transplantation Ă des fins de conservation Ă©tait de 219, ce qui reprĂ©sentait environ 60 % de la population canadienne totale. Des activitĂ©s de rĂ©tablissement antĂ©rieures ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es pour augmenter les populations existantes dans cinq sites en °ÄĂĹÓŔŔű et deux au QuĂ©bec, et des rĂ©introductions ont eu lieu dans trois populations du QuĂ©bec auparavant disparues.
Il existe 7 populations de carex faux-lupulina en °ÄĂĹÓŔŔű, qui sont toutes situĂ©es dans les comtĂ©s de Middlesex et d’Elgin, dans la rĂ©gion du sud-ouest de la province. La plupart des populations se trouvent sur des terrains privĂ©s et municipaux dans la ville de London et la municipalitĂ© de West Elgin. Des populations historiques ont Ă©tĂ© observĂ©es Ă Galt et Ă Amherstburg, mais aucun plant n’a Ă©tĂ© observĂ© Ă ces deux sites depuis 1902 et 1985 respectivement. L’abondance du carex faux-lupulina fluctue d’une annĂ©e Ă l’autre, principalement en raison de changements Ă©cologiques qui peuvent dĂ©clencher l’émergence du rĂ©servoir de semences ou l’établissement de nouveaux plants. Ă€ titre d’exemple, une population a fluctuĂ© de 25 Ă 30 plants en 1992 Ă 1 075 en 2005, probablement en raison de l’ouverture du couvert forestier, avant de revenir Ă un niveau d’abondance de 29 plants en 2009. MalgrĂ© la surveillance continue, il demeure difficile de faire des projections sur l’abondance dans les annĂ©es Ă venir. Un dĂ©clin gĂ©nĂ©ral a Ă©tĂ© observĂ© dans toutes les populations de l’°ÄĂĹÓŔŔű depuis 1993.
En °ÄĂĹÓŔŔű, on trouve le carex faux-lupulina le long des marais isolĂ©s et des mares printanières dans les marĂ©cages boisĂ©s. La recherche porte Ă croire que la niche Ă©cologique occupĂ©e par le carex faux-lupulina en °ÄĂĹÓŔŔű pourrait ĂŞtre très Ă©troite, car l’espèce semble dĂ©cliner si l’humiditĂ© du sol est trop basse ou trop Ă©levĂ©e. Les marais et les marĂ©cages oĂą l’espèce est prĂ©sente subissent des inondations pĂ©riodiques nĂ©cessaires pour maintenir l’humiditĂ© du sol, mais les inondations prolongĂ©es provoquent la pourriture des plantes. Une forte exposition Ă la lumière est Ă©galement importante pour le carex faux-lupulina; la vigueur de l’espèce dĂ©cline Ă mesure que la vĂ©gĂ©tation ligneuse se densifie et la fermeture du couvert forestier semble ĂŞtre la cause de la disparition de la population d’Amherstburg, ainsi que de populations du QuĂ©bec.
Il existe d’importantes lacunes dans les connaissances sur la dĂ©mographie et la biologie du carex faux-lupulina, en particulier la dynamique de la population environnante. La façon dont les graines sont dispersĂ©es n’est pas entièrement comprise et les activitĂ©s de surveillance en cours n’ont pas permis de discerner de tendance dans la fluctuation de l’abondance d’annĂ©e en annĂ©e. Les estimations prĂ©cĂ©dentes Ă©taient basĂ©es sur les plants fructifères, car les plants vĂ©gĂ©tatifs sont presque impossibles Ă identifier. Un suivi annuel des individus marquĂ©s de façon permanente a Ă©tĂ© effectuĂ© au QuĂ©bec afin d’établir une tendance plus fiable de la population de carex faux-lupulina. Cette mĂ©thode indique une tendance Ă la baisse au QuĂ©bec, ce qui est cohĂ©rent avec le dĂ©clin des populations observĂ© en °ÄĂĹÓŔŔű, dont la plupart ont diminuĂ© de 50 % ou plus depuis 1993, avec des dĂ©clins plus prononcĂ©s dans certaines populations.
Les changements de l’habitat et de la dynamique écologique constituent la plus grande menace pour le carex faux-lupulina en raison de ses exigences écologiques très particulières. Cela peut inclure l’altération du régime des eaux, la fermeture du couvert forestier ou l’apparition d’espèces végétales envahissantes, événements qui surviennent souvent ensemble. La plupart des populations existantes sont à proximité des drains des territoires agricoles et des milieux urbains en développement, ce qui peut avoir une incidence sur l’hydrologie du site. De plus, le manque d’exposition à la lumière du soleil peut être aggravé par la présence d’espèces envahissantes comme l’alpiste roseau (Phalaris arundinacea) et le nerprun cathartique (Rhamnus cathartica). On ne sait pas dans quelle mesure le carex faux-lupulina est touché par ces espèces envahissantes, mais on les trouve souvent à proximité du carex et elles compétitionnent directement pour la lumière du soleil.
Le dĂ©veloppement rĂ©sidentiel a toujours Ă©tĂ© une menace pour l’espèce, mais il ne constitue pas une prĂ©occupation de niveau Ă©levĂ© pour les populations existantes qui persistent en °ÄĂĹÓŔŔű. Le piĂ©tinement, le pâturage du bĂ©tail, le dĂ©pĂ´t des ordures et les parasites (p. ex., la mouche parasite, le puceron de la viorne [Ceruaphis eriophori], les tenthrèdes) sont Ă©galement considĂ©rĂ©s comme des menaces mineures pour l’espèce.
Un nombre limitĂ© de populations existantes comportant une faible abondance d’individus, rĂ©parties dans une zone gĂ©ographique restreinte, reprĂ©sente un dĂ©fi important pour la persistance Ă long terme de l’espèce. En outre, les petites populations sont plus vulnĂ©rables aux catastrophes, telles que les sĂ©cheresses ou les inondations. Bien que le carex faux-lupulina ait tendance Ă se rĂ©tablir après de tels Ă©vĂ©nements, l’augmentation de la frĂ©quence et de l’intensitĂ© des inondations rĂ©sultant du changement climatique reprĂ©sente un risque accru pour l’espèce. Les inventaires effectuĂ©s en 2005 ont indiquĂ© que le carex faux-lupulina Ă©tait capable de soutenir sa population. Cependant, un dĂ©clin a Ă©tĂ© observĂ© dans toutes les populations de l’°ÄĂĹÓŔŔű depuis – en 2010, plus de la moitiĂ© des plants au Canada Ă©taient le fruit d’activitĂ©s de transplantation Ă des fins de conservation. La persistance des populations le long de la rivière Richelieu au QuĂ©bec pouvant ĂŞtre largement attribuĂ©e aux activitĂ©s de rĂ©introduction et de transplantation, il serait avantageux de mener des Ă©tudes prĂ©liminaires de faisabilitĂ© pour dĂ©terminer si les populations existantes en °ÄĂĹÓŔŔű bĂ©nĂ©ficieraient de nouvelles activitĂ©s de transplantation.
Mesures
La protection et le rĂ©tablissement des espèces en pĂ©ril sont une responsabilitĂ© partagĂ©e. Aucune agence ni aucun organisme n’a toutes les connaissances, l’autoritĂ©, ni les ressources financières pour protĂ©ger et rĂ©tablir toutes les espèces en pĂ©ril de l’°ÄĂĹÓŔŔű. Le succès sur le plan du rĂ©tablissement exige une coopĂ©ration intergouvernementale et la participation de nombreuses personnes, organismes et collectivitĂ©s. En Ă©laborant la prĂ©sente dĂ©claration, le ministère a tenu compte des dĂ©marches qu’il pourrait entreprendre directement et de celles qu’il pourrait confier Ă ses partenaires en conservation, tout en leur offrant son appui.
Mesures appuyées par le gouvernement
Le gouvernement appuie les mesures suivantes qu’il juge comme étant nécessaires à la protection et au rétablissement du carex faux-lupulina. On accordera la priorité aux mesures portant la mention « hautement prioritaire » en ce qui concerne le financement aux termes de la LEVD. Lorsque cela est raisonnable, le gouvernement tiendra également compte de la priorité accordée à ces mesures lors de l’examen et de la délivrance d’autorisation en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition. On encourage les autres organismes à tenir compte de ces priorités lorsqu’ils élaborent des projets ou des plans d’atténuation relatifs à des espèces en péril. Le gouvernement ciblera son appui sur ces mesures hautement prioritaires au cours des cinq prochaines années.
On sait relativement peu de choses sur les besoins biologiques du carex faux-lupulina, particulièrement en ce qui concerne ses exigences en matière d’habitat. De plus, d’autres renseignements relatifs à la dynamique des populations de l’espèce sont nécessaires pour comprendre comment les populations réagissent aux changements dans leur environnement. Des activités de transplantation à de fins de conservation ont déjà été menées avec plus ou moins de succès. D’autres études sont nécessaires pour connaître la faisabilité d’activités d’augmentation potentielles de portée appropriée.
Mesures :
- (Hautement prioritaire) Réaliser des recherches afin de déterminer les conditions de site optimales pour la vigueur et la durabilité du carex faux-lupulina, y compris l’ouverture du couvert forestier et l’humidité du sol.
- (Hautement prioritaire) Étudier la dynamique et la structure de la population de l’espèce, y compris :
- la viabilité des graines dans le sol et les facteurs qui influencent leur germination;
- les taux de maturation et de production de graines;
- la méthode de dispersion des graines et son influence sur la structure des populations de carex faux-lupuline (p. ex. interactions entre les populations, données démographiques);
- les aspects génétiques qui peuvent limiter l’espèce (p. ex., la faible variabilité génétique);
- effectuer une analyse de viabilité de la population pour déterminer la population minimale viable de carex faux-lupulina.
- Étudier la capacité de l’espèce à s’adapter aux conditions écologiques (p. ex., la lumière disponible, la fréquence et la durée des inondations).
- Étudier la possibilité d’augmenter les populations existantes qui risquent de disparaître, quand un habitat convenable suffisant est disponible pour l’espèce.
Un des défis que posent les relevés du carex faux-lupulina est que le nombre d’individus matures peut fluctuer de façon caractéristique à chaque site entre les années de relevé. La mise en œuvre de méthodes normalisées et répétables et l’examen de différentes méthodes de surveillance de la taille des populations (p. ex., le marquage permanent des plantes) aideront à accroître la quantité de données disponibles et à améliorer l’efficacité de la surveillance. Il existe une incertitude quant à savoir si le carex faux-lupulina est complètement disparu de la population d’Amherstburg. La confirmation de la présence ou de l’absence de l’espèce à cet site aidera à déterminer où concentrer les activités de rétablissement. La mise en œuvre d’un programme de surveillance à long terme permettra de déterminer si les niveaux de population actuels de l’espèce dans la province sont suffisamment maintenus. De plus, les données de surveillance permettront d’analyser la dynamique des populations et de détecter les changements dans la taille de la population et la qualité de l’habitat.
Mesures :
- (Hautement prioritaire) Élaborer et mettre en Ĺ“uvre un protocole de surveillance normalisĂ© pour la collecte de donnĂ©es en °ÄĂĹÓŔŔű, notamment :
- surveiller la taille et l’étendue de la population, y compris le nombre d’individus présents à l’état naturel et issus de la transplantation, et surveiller le réservoir de semences;
- surveiller la productivité et la vigueur des plantes;
- surveiller l’ouverture du couvert forestier, l’humidité du sol et toute autre menace supplémentaire pour l’espèce (p. ex., la présence de parasites).
- Élaborer et mettre en œuvre un protocole normalisé de relevés de présence/absence pour étudier :
- les zones supplémentaires identifiées comme ayant un habitat convenable et le potentiel de populations supplémentaires;
- les sites où l’espèce se trouvait historiquement et où les plantes pourraient être présentes (p. ex., Amherstburg).
Le carex faux-lupulina continue d’être menacé par les changements hydrologiques et les plantes envahissantes qui empiètent sur l’habitat restant. Diverses approches de gestion de l’habitat peuvent réduire ou inverser l’impact de ces menaces. La mise en œuvre et l’adaptation de ces méthodes pour accroître leur efficacité soutiendront la persistance de l’habitat convenable. L’amélioration de l’habitat peut également permettre une augmentation de la taille de la population reproductrice en facilitant l’émergence de plants de carex faux-lupulina du réservoir de graines, comme cela a été observé dans une population en 2005.
Certaines populations se trouvent dans des zones où la mortalité par piétinement des plantes constitue une menace en raison de l’accès des membres du public ou des activités des propriétaires (p. ex. activités récréatives, pâturage des animaux, défrichement et abattage des arbres). Une sensibilisation accrue est la première étape pour aider les propriétaires fonciers et les gestionnaires des terres à réduire les menaces qui pèsent sur le carex faux-lupulina. En sensibilisant davantage la population locale au sujet de l’espèce, les individus deviendront mieux informés sur les types d’activités qui peuvent avoir un impact par inadvertance sur l’espèce et sur la façon dont la modification de ces activités peut contribuer à protéger le carex faux-lupulina.
Mesures :
- Élaborer, mettre en œuvre et évaluer l’efficacité des techniques de gestion de l’habitat servant à maintenir ou améliorer la qualité de l’habitat disponible pour le carex faux-lupulina. Les plans peuvent comprendre des pratiques telles que :
- l’élimination des plantes envahissantes (p. ex. l’alpiste roseau et le nerprun cathartique), de la végétation ligneuse et d’autres plantes qui font directement concurrence au carex faux-lupulina dans les sites existants;
- l’éclaircie du couvert forestier, selon le cas, et si elle est jugée bénéfique pour l’espèce.
- Mettre en œuvre des approches pour éviter ou réduire les répercussions des activités récréatives sur le carex faux-lupulina et son habitat, notamment :
- rediriger les activités récréatives loin de l’espèce;
- ériger des barrières physiques, tout en s’assurant que les barrières ne mèneront pas à l’établissement de végétation ligneuse;
- installer une signalisation pour avertir les gens de la présence de l’espèce.
- Promouvoir la sensibilisation des propriétaires fonciers, des gestionnaires des terres et des utilisateurs des terres au sujet du carex faux-lupulina en leur donnant des renseignements sur :
- l’identification de l’espèce;
- les exigences en matière d’habitat de l’espèce;
- les protections accordées à l’espèce et à son habitat en vertu de la LEVD;
- les mesures qui peuvent être prises pour réduire les menaces pesant sur l’espèce et son habitat.
Mise en œuvre des mesures
Le programme d’intendance des espèces en péril offre une aide financière pour la mise en œuvre de mesures. On encourage les partenaires en conservation à discuter de leurs propositions de projets liés à la présente déclaration avec le ministère des Richesses naturelles et des Forêts. Le ministère peut aussi conseiller ses partenaires à l’égard des autorisations exigées aux termes de la LEVD afin d’entreprendre le projet.
La mise en œuvre des mesures pourra être modifiée si les priorités touchant l’ensemble des espèces en péril changent selon les ressources disponibles et la capacité des partenaires à entreprendre des activités de rétablissement. La mise en œuvre des mesures visant plusieurs espèces sera coordonnée partout là où les déclarations du gouvernement en réponse au programme de rétablissement l’exigent.
Évaluation des progrès
Aux termes de la LEVD, le gouvernement doit évaluer l’efficacité des mesures de protection et de rétablissement visant une espèce au plus tard cinq ans après la publication de la présente déclaration en réponse au programme de rétablissement. Cette évaluation permettra de déterminer si des rectifications sont nécessaires pour en arriver à protéger et à rétablir l’espèce.
Remerciements
Nous tenons à remercier tous ceux et celles qui ont pris part à l’élaboration du Programme de rétablissement pour le carex faux-lupulina (Carex lupuliformis) en pour leur dévouement en ce qui a trait à la protection et au rétablissement des espèces en péril.
Renseignements supplémentaires
Consultez le site Web des espèces en périlà ontario.ca/especesenperil
Communiquez avec votre bureau de district du MRNF
Communiquez avec le Centre d'information sur les ressources naturelles et des ForĂŞts
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