Photo d’un rotala rameux en pleine floraison.

Photo : Sam Brinker

La protection et le rĂ©tablissement des espèces en pĂ©ril en °ÄĂĹÓŔŔű

Le rĂ©tablissement des espèces en pĂ©ril est un volet clĂ© de la protection de la biodiversitĂ© en °ÄĂĹÓŔŔű. La Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD) reprĂ©sente l’engagement juridique du gouvernement de l’°ÄĂĹÓŔŔű envers la protection et le rĂ©tablissement des espèces en pĂ©ril et de leurs habitats.

Aux termes de la LEVD, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (le ministère) doit veiller à ce qu’un programme de rétablissement soit élaboré pour chaque espèce inscrite à la liste des espèces en voie de disparition ou menacées. Un programme de rétablissement offre des conseils scientifiques au gouvernement à l’égard de ce qui est nécessaire pour réaliser le rétablissement d’une espèce.

Dans les neuf mois qui suivent l’élaboration d’un programme de rĂ©tablissement, la LEVD exige que le ministère publie une dĂ©claration qui rĂ©sume les mesures que le gouvernement de l’°ÄĂĹÓŔŔű prĂ©voit prendre en rĂ©ponse au programme de rĂ©tablissement et ses prioritĂ©s Ă  cet Ă©gard. Cette dĂ©claration est la rĂ©ponse du gouvernement de l’°ÄĂĹÓŔŔű aux conseils scientifiques fournis dans le programme de rĂ©tablissement. En plus de la stratĂ©gie, la dĂ©claration du gouvernement a pris en compte (s’il y a lieu) les commentaires formulĂ©s par les collectivitĂ©s et organismes autochtones, les parties intĂ©ressĂ©es, les autres autoritĂ©s et les membres du public. Elle reflète les meilleures connaissances scientifiques et locales accessibles actuellement, dont les connaissances traditionnelles Ă©cologiques, lorsque celles-ci ont Ă©tĂ© partagĂ©es par les collectivitĂ©s, le cas Ă©chĂ©ant. Elle pourrait ĂŞtre modifiĂ©e en cas de nouveaux renseignements. En mettant en Ĺ“uvre les mesures prĂ©vues Ă  la prĂ©sente dĂ©claration, la LEVD permet au ministère de dĂ©terminer ce qu’il est possible de rĂ©aliser, compte tenu des facteurs sociaux et Ă©conomiques.

Le programme de rĂ©tablissement du rotala rameux (Rotala ramosior) en °ÄĂĹÓŔŔű a Ă©tĂ© achevĂ© le 15 juin 2017.

Protection et rétablissement du rotala rameux

Le rotala rameux est considéré comme une espèce à risque en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition (LEVD), qui protège à la fois la plante et son habitat. La LEVD interdit de nuire aux espèces protégées et de les harceler, ainsi que d’endommager ou de détruire leur habitat sans en avoir reçu l’autorisation. Une telle autorisation exigerait que les conditions établies par le ministère soient respectées.

Le rotala rameux est prĂ©sent en AmĂ©rique du Nord, centrale et du Sud et se trouve Ă  la limite nord de son aire de rĂ©partition en °ÄĂĹÓŔŔű et en Colombie-Britannique; moins de 1 % de son aire de rĂ©partition se trouve au Canada. Deux « unitĂ©s dĂ©signables Â» de l’espèce sont dĂ©crites dans le rapport sur l’état des espèces de 2015 du ComitĂ© sur la situation des espèces en pĂ©ril au Canada (COSEPAC); l’unitĂ© dĂ©signable des plaines des Grands Lacs en °ÄĂĹÓŔŔű (ci-après appelĂ© rotala rameux) et l’unitĂ© dĂ©signable des montagnes au sud de la Colombie-Britannique. Les populations de l’°ÄĂĹÓŔŔű sont isolĂ©es des autres populations de rotala rameux de l’AmĂ©rique du Nord.

Le rotala rameux n’a probablement jamais Ă©tĂ© commun en °ÄĂĹÓŔŔű. Trois populations de rotala rameux ont Ă©tĂ© signalĂ©es en °ÄĂĹÓŔŔű, dont une est considĂ©rĂ©e comme disparue. Les deux populations connues sont situĂ©es le long de la bordure sud du Bouclier canadien, dans le comtĂ© de Lennox et Addington, dans l’est de l’°ÄĂĹÓŔŔű. On en trouve une dans la rĂ©gion de Sheffield (situĂ©e Ă  la rivière Clare et Ă  long lac Sheffield) et l’autre dans la rĂ©gion des lacs Puzzle (situĂ©e Ă  Puzzle Lake West et Ă  Puzzle Lake East). Les sites des populations sont situĂ©s sur des terres privĂ©es, des terres protĂ©gĂ©es et dans le parc provincial Puzzle Lake. La population recensĂ©e près de St Williams, dans le comtĂ© de Norfolk, est considĂ©rĂ©e comme disparue du pays Ă  la suite de la conversion de ce site en pâturage et en terres cultivĂ©es Ă  la fin des annĂ©es 1980.

Le rotala rameux est une plante annuelle dont l’habitat se limite aux rivages de lacs inondés de façon saisonnière, aux étangs et aux dépressions humides. Il pousse dans des crevasses rocheuses peu profondes et humides, remplies de petites accumulations de sable, de gravier, de boue et de tourbe le long des rives des lacs et des rivières. Les sites sont submergés au début de l’année et les plantes émergent lorsque les niveaux d’eau diminuent durant les mois d’été. Les conditions de l’habitat étaient différentes à l’emplacement disparu du comté de Norfolk, qui était présent dans un vieux champ humide qui se trouvait dans un vestige de prairie sableuse.

L’abondance des plants matures peut fluctuer considĂ©rablement d’une annĂ©e Ă  l’autre. Par consĂ©quent, il n’existe aucune estimation de la population actuelle de l’espèce en °ÄĂĹÓŔŔű. Ă€ un site de la population de Sheffield – long lac Sheffield et rivière Clare, on a estimĂ© que le nombre de plants se situait entre 1 000 et 3 000 en 2004, mais aucune plante n’a Ă©tĂ© observĂ©e en 2011, tandis qu’à un autre site, le nombre de plants est passĂ© de 1 400 en 2004 Ă  305 en 2011. Aucune fluctuation importante n’a Ă©tĂ© observĂ©e pour la population du lac Puzzle, estimĂ©e Ă  1 000 plants en 2011. L’espèce ne tolère pas l’ombre, et sa vigueur et sa densitĂ© sont gĂ©nĂ©ralement moindres lorsque la quantitĂ© de lumière est rĂ©duite par la vĂ©gĂ©tation concurrente. Les niveaux d’eau fortement fluctuants dans son habitat contribuent Ă  rĂ©duire la concurrence d’autres espèces.

En °ÄĂĹÓŔŔű, les principales menaces pour cette espèce sont les perturbations du littoral associĂ©es Ă  l’amĂ©nagement riverain et aux activitĂ©s rĂ©crĂ©atives qui peuvent entraĂ®ner le piĂ©tinement et la dĂ©gradation de l’habitat. Les rĂ©percussions actuelles de l’amĂ©nagement semblent ĂŞtre mineures, mais il est possible que les berges fassent l’objet d’amĂ©nagement. Étant donnĂ© que l’un des sites de la population de Sheffield – long lac Sheffield et rivière Clare est Ă  proximitĂ© d’une rampe de mise Ă  l’eau, il existe un risque de piĂ©tinement par des personnes et des vĂ©hicules. La plupart des grands lacs de la rĂ©gion oĂą l’espèce est prĂ©sente ont Ă©tĂ© modifiĂ©s dans une certaine mesure par l’amĂ©nagement des berges ou de bassins hydrographiques pour la lutte contre les inondations ou la navigation. Si l’eau est maintenue de façon artificielle Ă  un niveau trop haut ou trop bas ou que le rĂ©gime de fluctuations nĂ©cessaire Ă  l’espèce est perturbĂ©, un ou plusieurs stades du cycle vital du rotala rameux ne pourront ĂŞtre menĂ©s Ă  terme. L’altĂ©ration des perturbations du rĂ©gime hydrologique peut Ă©galement faciliter la croissance de la vĂ©gĂ©tation concurrente.

Les efforts de rĂ©tablissement seront axĂ©s sur la gestion des menaces associĂ©es Ă  l’amĂ©nagement et aux activitĂ©s rĂ©crĂ©atives dans l’habitat des populations de rotala rameux, y compris celles qui pourraient ĂŞtre identifiĂ©es grâce Ă  des activitĂ©s accrues de relevĂ© et de surveillance. Les mesures visant Ă  contrer les menaces posĂ©es par les niveaux d’eau sont Ă©galement importantes, car les changements apportĂ©s au rĂ©gime naturel des crues dans l’habitat de l’espèce peuvent toucher un grand nombre ou la totalitĂ© des individus d’une population. Une meilleure connaissance de l’espèce et une approche collaborative parmi les propriĂ©taires fonciers, les gestionnaires des terres et les membres du public contribueront Ă  une meilleure attĂ©nuation des menaces. Des renseignements Ă  jour sur l’emplacement et l’abondance de toutes les populations de l’°ÄĂĹÓŔŔű appuieront la mise en Ĺ“uvre et l’évaluation des mesures de gestion de l’habitat. Les connaissances acquises grâce Ă  la recherche sur les conditions d’habitat requises pour soutenir les processus vitaux du rotala rameux contribueront Ă©galement Ă  l’efficacitĂ© des mesures.

Mesures

La protection et le rĂ©tablissement des espèces en pĂ©ril sont une responsabilitĂ© partagĂ©e. Aucune agence ni aucun organisme n’a toutes les connaissances, l’autoritĂ©, ni les ressources financières pour protĂ©ger et rĂ©tablir toutes les espèces en pĂ©ril de l’°ÄĂĹÓŔŔű. Le succès sur le plan du rĂ©tablissement exige une coopĂ©ration intergouvernementale et la participation de nombreuses personnes, organismes et collectivitĂ©s. En Ă©laborant la prĂ©sente dĂ©claration, le ministère a tenu compte des dĂ©marches qu’il pourrait entreprendre directement et de celles qu’il pourrait confier Ă  ses partenaires en conservation, tout en leur offrant son appui.

Mesures appuyées par le gouvernement

Le gouvernement appuie les mesures suivantes qu’il juge comme Ă©tant nĂ©cessaires Ă  la protection et au rĂ©tablissement du rotala rameux. On accordera la prioritĂ© aux mesures portant la mention « hautement prioritaire Â» en ce qui concerne le financement aux termes de la LEVD. Lorsque cela est raisonnable, le gouvernement tiendra Ă©galement compte de la prioritĂ© accordĂ©e Ă  ces mesures lors de l’examen et de la dĂ©livrance d’autorisation en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition. On encourage les autres organismes Ă  tenir compte de ces prioritĂ©s lorsqu’ils Ă©laborent des projets ou des plans d’attĂ©nuation relatifs Ă  des espèces en pĂ©ril. Le gouvernement ciblera son appui sur ces mesures hautement prioritaires au cours des cinq prochaines annĂ©es.

L’inondation ou l’assèchement prolongé de l’habitat du rotala rameux peut prévenir la germination, la croissance ou la floraison de la plante. Sachant que l’espèce a besoin de niveaux d’eau dynamiques, des mesures de gestion de l’habitat relatives au niveau d’eau (p. ex., permettre l’inondation naturelle ou artificielle de l’habitat) peuvent être nécessaires pour maintenir des conditions hydrologiques propices à l’espèce. L’aménagement des berges et les activités récréatives dans des sites occupés par le rotala rameux ou à proximité peuvent entraîner son piétinement ou d’autres impacts comme une augmentation de l’ombrage (p. ex., quais, hangars à bateaux ou bateaux entreposés sur la berge). La mise en œuvre de mesures visant à réduire ces menaces permettra d’éviter les dommages causés par inadvertance et aidera à maintenir la qualité de l’habitat de l’espèce. Il est possible que les propriétaires fonciers et les visiteurs de la région ne soient pas au courant des répercussions que peuvent avoir les activités récréatives sur les plantes rares telles que le rotala rameux, en particulier dans les petites aires où l’on pourrait négliger l’espèce. Le fait de mieux faire connaître la présence de l’espèce réduira le risque de piétinement et encouragera les propriétaires et les gestionnaires terriens à adopter des méthodes de gestion des berges comme la construction de quais ou l’aménagement paysager.

Mesures :

  1. (Hautement prioritaire) Encourager les propriĂ©taires et les gestionnaires des terres Ă  mettre en Ĺ“uvre des approches pour rĂ©duire les impacts du dĂ©veloppement riverain et des activitĂ©s rĂ©crĂ©atives sur le rotala rameux et son habitat (y compris les zones oĂą il est possible que seules les semences de l’espèce soient prĂ©sentes). Les approches peuvent comprendre :
    • rĂ©orienter les amĂ©nagements riverains (p. ex. les quais, les structures ou les hangars Ă  bateaux) et les activitĂ©s rĂ©crĂ©atives (p. ex. les sentiers) loin de l’habitat de l’espèce;
    • installer une signalisation pour avertir les utilisateurs de la prĂ©sence de l’espèce et, si nĂ©cessaire et appropriĂ©, installer des barrières physiques (par exemple, des clĂ´tures) pour empĂŞcher le piĂ©tinement par des personnes ou des vĂ©hicules;
    • installer une signalisation pour avertir les exploitants de bateaux de la prĂ©sence de l’espèce et de la nĂ©cessitĂ© de minimiser le sillage des embarcations et d’éviter de tirer les bateaux Ă  terre dans l’habitat de l’espèce.
  2. (Hautement prioritaire) Travailler avec les propriétaires fonciers et les gestionnaires des terres, en collaboration avec la municipalité, pour élaborer, mettre en œuvre et évaluer des plans de gestion de l’habitat afin de permettre des fluctuations du niveau d’eau (naturelles ou artificielles) dans l’habitat de l’espèce lorsque cela est possible.
  3. Sensibiliser les propriĂ©taires fonciers, les gestionnaires des terres et les utilisateurs des terres au sujet du rotala rameux en mettant Ă  leur disposition de l’information sur :
    • l’identification de l’espèce;
    • les besoins en matière d’habitat de l’espèce;
    • les protections accordĂ©es Ă  l’espèce et Ă  son habitat en vertu de la LEVD;
    • les mesures qui peuvent ĂŞtre prises pour Ă©viter les impacts sur l’espèce et son habitat ou les minimiser.

Un des défis que posent les relevés du rotala rameux est que le nombre d’individus matures de cette espèce annuelle peut fluctuer à chaque site entre les années de relevé. Certaines années, l’espèce peut être présente uniquement comme semence. Dans la région du lac Puzzle, des relevés ont été réalisés autour de la plupart des grands lacs accessibles, mais certaines zones d’habitat convenable n’ont pas été étudiées en raison de leur inaccessibilité et des limites de propriété privée. D’autres relevés ciblés doivent être faits dans les secteurs situés à l’est du lac Puzzle jusqu’à Kingston, le long de la bordure sud du Bouclier canadien, dans des zones où les nutriments sont peu abondants, les berges en pente douce et les niveaux d’eau naturellement fluctuants. Bien qu’il soit peu probable que le rotala rameux persiste dans le comté de Norfolk, il pourrait pousser dans certaines terres privées de la région de St. Williams – Turkey Point – Walsh. Dans la mesure du possible, il faudrait effectuer des relevés sur plusieurs années pour appuyer l’interprétation des tendances et les coordonner avec ceux qui sont effectués pour les autres plantes rares présentes dans l’habitat du rotala rameux.

Mesures :

  1. (Hautement prioritaire) Travailler en collaboration avec les propriétaires fonciers, les gestionnaires des terres et les chercheurs pour élaborer, mettre en œuvre et évaluer des protocoles d’étude et de surveillance normalisés qui tiennent compte des différences dans la capacité de détecter les végétaux à différentes étapes de leur vie.
    • mener des Ă©tudes ciblĂ©es sur le rotala rameux pendant les annĂ©es de faible niveau d’eau, lĂ  oĂą les populations se trouvent, et dans les zones avoisinantes oĂą l’habitat est adĂ©quat;
    • effectuer une surveillance rĂ©gulière des populations afin d’évaluer les tendances dĂ©mographiques, y compris l’abondance, la zone d’occurrence, la variabilitĂ© dĂ©mographique (p. ex., taille du rĂ©servoir de graines par rapport Ă  l’abondance des plantes matures) et la vigueur des plantes. Comparer les donnĂ©es avec les conditions d’habitat, la prĂ©sence des menaces pour l’espèce et leur importance.
  2. Identifier d’autres sites dont les conditions d’habitat pourraient être propices pour les espèces à relever d’après les études sur la biologie de l’espèce et les conditions d’habitat requises.
  3. Faire des relevés ciblés, en collaboration avec les propriétaires fonciers et les gestionnaires des terres, pour déterminer si le rotala rameux persiste dans les zones où l’habitat est convenable près du site de la population disparue du comté de Norfolk.

Des recherches sur la démographie et la dynamique des populations de l’espèce sont nécessaires pour appuyer l’élaboration de protocoles d’étude et de surveillance de l’espèce. L’absence de cette espèce dans un habitat apparemment convenable près des sites occupés dans la région du lac Puzzle soulève des questions sur la façon dont elle se disperse vers de nouveaux habitats et la possibilité que d’autres facteurs affectent son établissement dans ces zones. La connaissance des mécanismes de dispersion de l’espèce aidera à identifier les zones reliées aux sites occupés qui devraient être étudiées. Les renseignements sur l’écologie des semences de l’espèce permettront de déterminer s’il existe des semences viables dans les aires où l’espèce a été signalée, mais les conditions requises pour pousser sont depuis devenues défavorables (p. ex. niveaux d’eau élevés durables).

Des études sur les exigences en matière de biologie et d’habitat du rotala rameux sont également nécessaires pour être en mesure de prendre des mesures qui atténueront les menaces et d’identifier d’autres facteurs restrictifs. Des renseignements détaillés sur les effets des fluctuations des niveaux d’eau et des autres menaces qui pèsent sur l’espèce permettront de gérer plus efficacement les menaces (p. ex. contrôles appropriés des niveaux d’eau), le cas échéant.

Mesures :

  1. Effectuer des recherches sur la biologie du rotala rameux, y compris des Ă©tudes sur :
    • la dynamique et la viabilitĂ© de la population;
    • l’écologie des graines (p. ex., les mĂ©canismes et la distance de dispersion, la durĂ©e de viabilitĂ©, les conditions de germination);
    • la biologie des fleurs (p. ex., la dĂ©pendance vis-Ă -vis de la pollinisation par les insectes).
  2. Mener des Ă©tudes pour mieux comprendre les conditions d’habitat exigĂ©es par le rotala rameux et les mĂ©thodes pour amĂ©liorer les conditions de l’habitat, notamment :
    • les effets des fluctuations du niveau de l’eau au cours d’une annĂ©e et d’une annĂ©e Ă  l’autre sur les processus biologiques du rotala rameux (p. ex. la germination) et la relation entre les niveaux d’eau (p. ex. emplacement, niveau, moment et durĂ©e de l’inondation) et l’abondance Ă  tous les sites;
    • les effets potentiels associĂ©s Ă  la perturbation des Ă©cosystèmes forestiers situĂ©s Ă  l’intĂ©rieur des terres par rapport Ă  l’habitat occupĂ© (p. ex. Ă©rosion, sĂ©dimentation, espèces envahissantes);
    • la faisabilitĂ© de mĂ©thodes permettant d’amĂ©liorer les conditions de l’habitat dans les sites oĂą il existe une menace directe pour l’espèce, comme le rĂ©tablissement de perturbations hydrologiques (naturelles ou artificielles) ou l’élimination de la vĂ©gĂ©tation concurrente.

Mise en œuvre des mesures

Le programme d’intendance des espèces en péril offre une aide financière pour la mise en œuvre de mesures. On encourage les partenaires en conservation à discuter de leurs propositions de projets liés à la présente déclaration avec le ministère des Richesses naturelles et des Forêts. Le ministère peut aussi conseiller ses partenaires à l’égard des autorisations exigées aux termes de la LEVD afin d’entreprendre le projet.

La mise en œuvre des mesures pourra être modifiée si les priorités touchant l’ensemble des espèces en péril changent selon les ressources disponibles et la capacité des partenaires à entreprendre des activités de rétablissement. La mise en œuvre des mesures visant plusieurs espèces sera coordonnée partout là où les déclarations du gouvernement en réponse au programme de rétablissement l’exigent.

Évaluation des progrès

Aux termes de la LEVD, le gouvernement doit évaluer l’efficacité des mesures de protection et de rétablissement visant une espèce au plus tard cinq ans après la publication de la présente déclaration en réponse au programme de rétablissement. Cette évaluation permettra de déterminer si des rectifications sont nécessaires pour en arriver à protéger et à rétablir l’espèce.

Remerciements

Nous tenons à remercier tous ceux et celles qui ont pris part à l’élaboration du Programme de rétablissement pour le rotala rameux (Rotala ramosior) en pour leur dévouement en ce qui a trait à la protection et au rétablissement des espèces en péril.

Renseignements supplémentaires

Consultez le site Web des espèces en périlà ontario.ca/especesenperil
Communiquez avec votre bureau de district du MRNF
Communiquez avec le Centre d'information sur les ressources naturelles et des ForĂŞts
°ŐĂ©±ôĂ©±čłó´Ç˛Ô±đ&˛Ô˛ú˛ő±č;: 1 800 667-1940
ATS : 1 866 686-6072
NRISC@ontario.ca
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