Découvrir l’histoire et la culture autochtone le long du sentier Transcanadien
Vingt-cinq balises de sentier éducatives sont installées le long du Sentier transcanadien en . Elles honorent la culture et l’histoire des peuples autochtones de la province. Vous pouvez voir les plaques en personne ou en ligne, grâce à notre carte interactive ci-dessous.
De Fort Erie, de Midland et jusqu’à Pickering, vous pouvez lire des histoires sur les populations autochtones et leur vies, racontées dans leurs propres mots.
Les membres de Partenaires de leadership autochtones et le Native Canadian Centre of Toronto ont travaillé avec les communautés et les organismes autochtones, les municipalités et les propriétaires fonciers sur la conception et l’installation des balises de sentiers.
Infos
Certains des plaques racontent des histoires qui datent jusqu’aux années 1300s et qui retracent l’histoire agriculturale, économique et culturelle des peuples autochtones. Quelques exemples :
- La Première Nation des Mississaugas de New Credit : Les Mississaugas étaient surnommés les « good credit Indians » (Indiens au bon crédit) en raison de bonnes pratiques commerciales et le site prit leur nom.
Lisez plus… - La Nation Huron-Wendat : Les villages huron-wendat devaient être déplacés à tous les 10 à 15 ans en raison de la baisse de la fertilité des sols environnants et des difficultés croissantes à trouver du bois de chauffage.
Les ancêtres décédés au cours de l’occupation du village étaient respectueusement exhumés puis ré-inhumés tous ensemble dans l’ossuaire. Le but de cette forme sacrée de pratique funéraire était de permettre aux ancêtres de demeurer ensemble et unis pour toujours dans une nouvelle communauté, comme ce fut le cas au cours de leur vie.
Lisez plus… - Métis Nation of / Nation Métisse de l’ : Dans la deuxième partie du 17e siècle, des familles formées de pères négociants en fourrure français, de mères provenant des Premières Nations et de leur progéniture métisse virent le jour. Ce n’est qu’après la guerre de 1812 que ces familles commencèrent à s’installer dans la région de Midland avec d’autres qui quittèrent l’île de Drummond et l’île de Mackinac pour se lancer dans l’agriculture.
Lisez plus… - Six Nations de la rivière Grande : Depuis les années 1850s, les Haudenosaunee (prononcé « “ho DEE no show nee,” et qui signifie « peuple de la maison longue ») voyagèrent un peu partout pour construire les structures les plus hautes de l’Amérique du Nord. Les monteurs de charpente haudenosaunees et micmacs participèrent à la construction du premier World Trade Center et de la Tour CN.
Il y a aujourd’hui environ 3,500 monteurs de charpentes en dont 500 sont des Haudenosaunees.
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Carte interactive
Cliquez sur la carte pour en savoir plus. Si vous désirez apprendre le long du sentier Transcanadien, accéder à la carte avec votre smartphone pour guider votre voyage.
Texte complète des balises
Huron-Wendat Markers
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Dunsmore – Site ancestral huron-wendat
Location : Arboretum Parc Sunnindale, Barrie
Voici un récipient en céramique typique de ceux qui ont été trouvés sur le site Dunsmore. Les motifs sur l’encolure du récipient sont utilisés par les archéologues pour déterminer la date du site et pour identifier l’affiliation ethnique de leurs fabricants. Le site Dunsmore est un site ancestral huron-wendat de deux hectares non entouré de palissades qui date du milieu à la fin du quinzième siècle.
L’histoire de ce site est complexe. Le site avait probablement deux types d’occupation, l’une saisonnière et l’autre, à l’année. Le site semble avoir servi de campement saisonnier pour la pêche et aussi, de village agricole semipermanent, impliquant sans doute des membres de plusieurs communautés différentes. Seize maisons de différentes tailles ont été trouvées sur le site.
La culture du maïs était la principale activité économique et les femmes plantaient, entretenaient et récoltaient les cultures. Le maïs pouvait contribuer jusqu’à 60 % du régime alimentaire du peuple huron-wendat. Il était consommé en soupe ou rôti sur le feu. Il était utilisé pour faire du pain (ou de la bannique) pour la consommation locale ou lors déplacements sur de longues distances. Au cours de ces voyages, le maïs était utilisé comme monnaie dans les échanges commerciaux pour obtenir d’autres produits tels que des cuirs, des poissons, des viandes et du tabac.
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Holly – Village ancestral huron-wendat
Location : Huronia Park, Barrie
Photo : Courtoisie Archaeological Services Inc. Le site de Holly fait partie d’une série de villages et de sites hurons-wendat qui ont été occupés pour en faire un usage particulier.
Ces sites se trouvent dans une aire de 25 km2 dans le sud de Barrie. Les fouilles sur ces sites ont permis d’examiner une ou peut-être deux communautés qui se sont déplacées à travers le temps.
Ces fouilles ont également permis d’étudier des composantes rarement observées des systèmes ancestraux de subsistance des Huron-Wendat puisque deux autres sites situés à proximité (Wellington et Dykstra) ne sont pas des sites permanents ni des villages car ils servaient à d’autres fins. Holly comprend au moins quatre maisons longues dont l’utilisation domestique et à long terme a étémportante. On y retrouve les traces de grands travaux de reconstruction, des structures qui avaient probablement des fonctions particulières, plusieurs grandes aires où les rebuts étaient déposés, de multiples rangées de poteaux de soutien de maisons et d’autres éléments ayant des fonctions associées. Tout comme sur certains autres sites hurons-wendat ancestraux du sud du comté de Simcoe tels que Wiacek, Hubbert et Dunsmore, aucune palissade environnante n’a été trouvée, suggérant que ces sites ont été occupés pendant une période de paix au cours du quatorzième siècle.
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Miller – Village ancestral huron-wendat
Location : Pickering
Cette pipe est la plus décorée qui fut découverte sur le site Miller. La tête est ornée d’un motif très fin de chevrons interposés alors que la tige est couverte d’un motif irrégulier de ponctuations. Le site de Miller a été excavé dans les années 1950 par le Musée royal de l’. Il s’agit d’un village datant du treizième siècle entouré de palissades à l’intérieur desquelles se trouvaient six maisons longues.
La taille des structures variait de 45 à 60,3 pieds de longueur et de 20,6 à 27,0 pieds de largeur. Une palissade irrégulière a également été découverte sur le site, mais aucune preuve d’une porte ou de l’entrée du village n’a été repérée.
La vie n’était pas toujours facile pour les Hurons-Wendat. Ces villages fortifiés sont devenus plus fréquents lorsque les conflits violents se sont intensifiés. Entre le début et le milieu du 17e siècle, les Iroquois, ennemis historiques des Hurons- Wendat, étaient les alliés des Anglais, tandis que les Hurons-Wendat étaient les alliés des Français. Les attaques sporadiques ennemies ont mené à la construction de palissades et de structures en terre pour que les villages soient installés au sommet des pentes afin d’assurer plus facilement la défense de la communauté.
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Turnbull – Ossuaire ancestral huron-wendat
Location : Comté Simcoe
L’ossuaire est situé sur un site surplombant les rives du lac Couchiching, un site qu’ont occupé les ancêtres de ceux et celles qui reposent en paix dans l’ossuaire. Le site est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’. Turnbull est un ossuaire huron-wendat du quatorzième ou du quinzième siècle découvert lors des travaux de creusage pour faire place à la construction d’un lotissement résidentiel.
Les ossuaires de cette taille peuvent contenir les restes de 200 à 400 individus. L’inhumation dans un ossuaire est une pratique caractéristique de la culture et de la cosmologie huronnes-wendat. Généralement, un ossuaire était créé quand un village devait être déplacé à tous les 10 à 15 ans en raison de la baisse de la fertilité des sols environnants et des difficultés croissantes à trouver du bois de chauffage. Les ancêtres décédés au cours de l’occupation du village étaient respectueusement exhumés puis ré-inhumés tous ensemble dans l’ossuaire. Le but de cette forme sacrée de pratique funéraire était de permettre aux ancêtres de demeurer ensemble et unis pour toujours dans une nouvelle communauté, comme ce fut le cas au cours de leur vie.
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Wiacek – Village ancestral huron-wendat du quatorzième siècle
Location : Barrie
Limites des excavations du MTO en 1983 et d’ASI en 1990 sur le site Wiacek. Le site Wiacek est un village ancestral huron-wendat situé dans la périphérie sud de la ville de Barrie.
Le site a été partiellement excavé par le ministère des Transports (MTO) en 1983. Des fouilles supplémentaires ont été entreprises sur le site en 1990 préalablement au projet de construction d’un lotissement. Au total, sept structures de maisons longues ont été découvertes sur le site. La datation au radiocarbone ainsi que les dessins sur les poteries de céramique indiquent que l’occupation date du milieu du XIVe&Բ;è.
Huron était un nom donné par les Français qui signifie « tête de sanglier », en référence à leur coiffure. Wendat est le nom qu’ils se sont donné et qui signifie « Peuple de l’île ». Les Hurons-Wendat vivaient dans des maisons longues recouvertes d’écorce et construites dans des villages parfois entourés de palissades. Les familles matrilinéaires appartenant à des clans très forts étaient guidées par leur grande tradition diplomatique et leur capacité à réaliser des compromis.
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Sebastian – Site ancestral huron-wendat
Location : Pickering
Cette carapace de tortue a été trouvée à la surface d’un endroit qui avait été excavé lors d’un programme éducation en archéologie. Elle a probablement été mise de côté après que la chair en fut extraite comme nourriture. Les carapaces de tortues étaient aussi utilisées pour fabriquer des ornements et des hochets. Des fouilles préliminaires du site ancestral huron-wendat Sébastien ont permis de découvrir un total de 2246 artefacts.
Ce nombre représente seulement un échantillon de la périphérie du site. Le site date du début du treizième siècle. Les artefacts découverts dans les sites archéologiques révèlent souvent des indices importants pour comprendre les activités d’échanges et de commerce nécessaires à la vie du peuple huron-wendat. Des artefacts exotiques nous aident à reconnaître leurs liens étonnants avec des nations lointaines. Par exemple, les coquillages marins de la Côte Est, le cuivre du bassin du Lac Supérieur, le fer provenant de stations baleinières basques et l’ivoire de morse du Golfe du Saint-Laurent révèlent que les Hurons-Wendat ont eu des contacts avec des peuples qui vivaient à distance éloignée. D’autres artefacts nous aident à connaître leurs modes de vie, par exemple, des os d’animaux reflètent les pratiques de pêche et de chasse et leur contribution à l’économie. D’autres artefacts nous donnent des renseignements sur leurs vêtements et parures. Le site de Sébastien a accueilli des programmes éducatifs et publics d’archéologie offerts par Toronto and Region Conservation Authority.
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Midland
Location : Parc Huronia, Midland
Fort Mackinac, Michigan by Seth Eastman Plusieurs communautés des Premières Nations vivaient à Midland et ses environs avant l’apparition des explorateurs français à l’aube du 17e&Բ;è.
En 1639, des prêtres jésuites fondèrent une mission catholique romaine à Sainte-Marie, qui fut la première colonie européenne établie en dehors des communautés pionnières de la vallée du Saint-Laurent. Après des attaques toujours plus nombreuses de la part des Cinq Nations, les Jésuites et leurs partisans brûlèrent la mission et l’abandonnèrent. Dans la deuxième partie du 17e siècle, des familles formées de pères négociants en fourrure français, de mères provenant des Premières Nations et de leur progéniture métisse virent le jour. Ce n’est qu’après la guerre de 1812 que ces familles commencèrent à s’installer dans la région de Midland avec d’autres qui quittèrent l’île de Drummond et l’île de Mackinac pour se lancer dans l’agriculture.
Mississaugas of the New Credit First Nation Markers
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La rivière Don
Location : Toronto
Aquarelle de la rivière Don, 1793, par Caroline Simcoe La rivière Don s’écoule depuis sa source située dans la moraine d’Oak Ridges.
« Wonscotonach », nom de lieu Anishinabe, se traduit probablement par « point lumineux brûlant » et peut se référer à la pratique du harponnage du saumon au flambeau. Ce lieu était un village saisonnier où les Mississaugas pêchaient et chassaient dans les marais pour attraper le rat musqué, le canard et le chevreuil. Le village tomba en désuétude lorsque les Mississaugas se déplacèrent vers l’ouest dans un village permanent nouvellement construit au bord de la rivière Crédit. La plupart des vestiges archéologiques des Mississaugas se trouvant sur ce site ont été détruits. La rivière était essentielle pour les Mississaugas car elle était reliée à des réseaux de sentiers empruntés de nos jours par la rue Yonge, la porte vers le nord.
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Niagara Treaty
Location : Fort Mississauga, Niagara-on-the-Lake
Reproduction de 1764, ceinture wampum de la chaîne d’alliance du traité de Niagara Le traité de Niagara de 1764, conclu par les Britanniques et un certain nombre de nations autochtones, étendit la « chaîne d’alliance » entre la Couronne britannique et les Iroquois de l’est de l’Amérique du Nord à d’autres Premières Nations du nord et de l’ouest.
Une série de discussions relatives au traité eurent lieu en 1764 à Niagara, ainsi qu’un grand congrès, en juillet 1764, auquel prirent part plus de 2 000 participants britanniques, de la Couronne et autochtones. Les membres de la Confédération iroquoise, les Mississaugas/Algonquins et les nations huronnes figuraient au nombre. Aujourd’hui, les Premières Nations considèrent les ententes conclues entre la Couronne et les Premières Nations comme une promesse durable de soutien mutuel et de respect.
Le traité de Niagara fut signé à Fort Niagara, qui se trouvait sur la rive opposée de la rivière Niagara, juste en face de Fort Mississauga. Le traité fut conclu avec l’échange de « ceintures wampum » traditionnelles, tissées avec de petites perles, qui véhiculaient l’esprit et le sens de l’accord. Les accords du traité de Niagara de 1764 contribuèrent à établir une relation durable de paix et d’amitié entre la Couronne britannique et les Premières Nations des Grands Lacs qui avaient été alliées des Français.
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Embouchure de la Rivière Humber – Toronto Carrying-Place Trail
Location : La rivière Humber, Toronto
Portage de Toronto dans les limites de l’achat de Toronto de 1805 Le portage de Toronto était un important chemin de portage, reliant le lac , le lac Simcoe et le nord des Grands Lacs.
C’était un sentier pratique pour les chasseurs, les commerçants, les explorateurs, les missionnaires et les membres de la communauté autochtone. Les Anishinabes du sud et du centre de l’ gagnèrent de nombreuses batailles contre les Iroquois dans les guerres franco-iroquoises. Ces victoires forcèrent les Iroquois à retourner sur leurs terres traditionnelles, dans ce qui est à présent le nord de l’État de New York. Après la réussite, en 1687 ou 1688, d’une expédition française dirigée contre un village Seneca sur la rivière Humber, les Mississaugas bâtirent un village saisonnier sur la rive ouest de la rivière qu’ils utilisaient pendant l’été pour la chasse, la pêche et l’agriculture. En hiver, les Mississaugas se déplaçaient vers le nord, le long du portage, en vue de chasser pour se nourrir et pour les fourrures.
Vers le milieu des années 1800, l’empiètement des colonies perturba cette manière de vivre saisonnière et équilibrée et poussa les Mississaugas à déménager.
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Rivière Crédit – Former Credit Mission Village
Location : Parc Jc Saddington, Mississauga
En 1826, le gouvernement bâtit un village pour les Mississaugas sur leurs terres traditionnelles, sur ce qui est maintenant la partie supérieure de la propriété du club de golf, avec vue sur la vallée de la rivière Crédit.
Le village comportait 20 maisons en bois rond y compris un bâtiment qui abritait une chapelle et une école. Les Mississaugas de la mission de Crédit enterraient leurs morts dans un lieu inconnu situé sous le terrain de golf actuel.
Le village de la mission de Crédit prospérait et, vers la fin des années 1830, il y avait près de 50 maisons avec quelques 500 acres cultivables. Les habitants possédaient et exploitaient deux scieries et une goélette. Ils étaient surnommés les « good credit Indians » (Indiens au bon crédit) en raison de bonnes pratiques commerciales et le site prit leur nom.
En 1847, des pressions inhérentes à la colonisation et l’incapacité d’obtenir un titre de propriété sur les terres qu’ils occupaient conduirent les Mississaugas à se déplacer du village de la mission de Crédit vers leur emplacement actuel à Brant / comté de Haldimand.
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Château Dundurn/Burlington Heights
Location : Parc Dundurn, Hamilton
Portrait de Kahkewaquonaby (Révérend Peter Jones) Les Mississaugas (peuples Anishinabe) ont vécu dans la région de Niagara et des Grands Lacs depuis la fin du 17e&Բ;è.
Connu en tant que Head-of-the-Lake (tête du lac) et situé sur la rive nord du lac , ce site était un carrefour stratégique de communication et d’échange/ Poste de traite établi par le colonel Richard Beasley, il devint un lieu incontournable de commerce pour les Mississaugas qui bâtirent un village permanent à proximité.
Le château Dundurn se trouve maintenant à cet endroit.Le révérend Peter Jones, chef des Mississaugas et missionnaire méthodiste, naquit à Burlington Heights en 1802. Jones travailla sans relâche à la promotion du christianisme au sein de son peuple et l’aida à s’adapter à ce qui devenait de plus en plus un monde à prédominance non autochtone. Burlington Heights remplit une fonction militaire durant la guerre de 1812 à laquelle prirent part les Mississaugas.
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Les îles de Toronto
Location : Toronto
Plan de York arpenté et dessiné par le lt Phillpotts, Corps du génie royal, 1818 Les terres traditionnelles des Mississaugas sont situées dans le sud de l’. Ils passaient leurs étés sur ces terres, près de l’embouchure des rivières et des cours d’eau, et sur les îles de Toronto.
Les îles de Toronto étaient à l’origine une longue péninsule nommée « Menecing », qui se traduit par « Sur l’île ».
La péninsule était composée d’une série de langues de sable reliées entre elles at ayant une signification spirituelle pour les Mississaugas. La longue plage était considérée comme un lieu de guérison et les Mississaugas y amenaient leurs malades pour se rétablir. Les premières références parlent de l’atmosphère saine et de l’air « particulièrement pur et bon » de la péninsule. Outre son pouvoir réparateur, la péninsule était utilisée à de nombreuses fins cérémonielles, y compris pour les accouchements et les sépultures.
Dans les années 1850, une série de tempêtes détacha le corps de la péninsule du continent, ce qui déboucha sur la création des îles de Toronto, telle qu’elles existent de nos jours.
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Gué de Brant sur la rivière Grand
Location : Brant’s Crossing, Brantford
Thayendanegea (Joseph Brant), v. 1807 par William Berczy En 1784, après la Révolution américaine, certains Haudenosaunees (les gens de la maison longue), communément appelés Six Nations ou Iroquois, quittèrent New York pour s’installer dans la concession de Haldimand, le long de la rivière Grand.
Un village mohawk de 400 habitants, comportant des cabanes en bois, une maison longue et une chapelle fut bâti à proximité d’une partie peu profonde de la rivière Grand qui était utilisée comme point de passage sécuritaire. Il fut appelé gué de Brant puis, Brantford, d’après Joseph Brant, un important leader politique et militaire mohawk.
En 1813, le fils de Brant, John, à la tête d’un petit contingent de guerriers et aidé par des troupes britanniques, réussit à stopper une avancée américaine qui menaçait de détruire le village mohawk. Aujourd’hui, la chapelle royale des Mohawks de Sa Majesté, la plus ancienne église protestante de l’ (bâtie en 1785), est le dernier vestige de la colonie d’autrefois. Le Mohawk Institute, un fameux pensionnat opérationnel entre 1831 et 1970, se situe également à proximité du site du village.
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Six nations de la rivière Grand
Location : Brantford
Rivière Grand, 1828 Les Haudenosaunees (les gens de la maison longue), communément appelés Six Nations et Iroquois, devinrent les alliés des Britanniques pendant la Révolution américaine et firent face à la persécution dans les années qui suivirent la création du gouvernement des États-Unis.
En 1784, à la suite de pétitions adressées à la Couronne, Sir Frederick Haldimand, gouverneur du Québec (1778-1786), publia une proclamation qui a autorisait la « Nation Mohawk et d’autres Indiens des Six Nations » à s’installer sur une parcelle de terrain longeant la rivière Grand, de « six milles de largeur de chaque côté de la rivière », du lac Érié à sa source. Près de 2 400 membres des Six Nations quittèrent leur patrie dans le nord-ouest de l’État de New York pour s’établir le long de la rivière Grand. Aujourd’hui, le territoire des Six Nations de la rivière Grand compte la plus importante population des Premières Nations au Canada.
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Maison du conseil indien à Niagara
Location : Parc Paradise Grove, Niagara-on-the-Lake
Maison du Conseil devenue Hôpital Fort George Près de cet endroit se tenait une Maison du Conseil, mesurant 72 pi par 26 pi, où les représentants de la Couronne rencontraient des chefs autochtones pour renforcer les relations découlant des traités.
À l’origine, le « feu du roi » (le feu allumé au nom du roi au lieu de rencontre entre les Britanniques et leurs alliés autochtones) était allumé près d’Albany, New York. Le « feu du roi » fut déplacé à Fort Niagara au cours de la Révolution américaine et transféré ici en 1797.
En 1812, des chefs haudenosaunees (les gens de la maison longue), communément appelés Six Nations et Iroquois, organisèrent une cérémonie de condoléances en l’honneur du major-général Isaac Brock et du lieutenant-colonel John Macdonell tués au combat à Queenston Heights.
En 1813, les forces américaines battant en retraite incendièrent la Maison du Conseil qui fut reconstruite en 1815. À la suite du déménagement de la capitale du Haut-Canada à York, en 1822, le ministère des Affaires indiennes mit fin à l’utilisation de la Maison du Conseil qui devint un hôpital.
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Réseaux de sentiers autochtones
Location : Hamilton
Sentiers de Niagara, 1812 Selon la tradition orale des Six Nations, plusieurs grands axes routiers du sud de l’ sont situés sur les anciennes voies créées par les chasseurs autochtones, les commerçants et les diplomates.
Celles-ci reliaient les villages autochtones aux terrains de chasse, aux postes de traite et aux forts. La voie la plus communément utilisée était le sentier des Iroquois, qui longe la base de l’escarpement du Niagara et qui va d’Albany (New York) à Detroit (Michigan), en passant par Queenston et Ancaster. Le sentier Mohawk courait en parallèle de St. Davids à Ancaster.
Le sentier de la rivière Niagara commençait à Niagara-on-the-Lake et suivait la rivière Niagara jusqu’à la base de l’escarpement à Queenston, reliant le lac au sentier des Iroquois. Une autre voie importante devint plus tard la rue Plank, qui est aujourd’hui l’autoroute 6. Cette voie passait par la réserve des Six Nations et reliait des lieux de pêche privilégiés du lac avec Port Dover sur le lac Érié. Lorsque vous voyagez dans la région du Golden Horseshoe, pensez à ceux et à celles qui ont été les premiers à marcher sur ces routes.
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Monteurs de hautes charpentes métalliques
Location : Parc Hto, Toronto
Russ Hill.
Photo par Rick HillConstruire des armatures en acier pour des immeubles de grande hauteur ou des grands ponts devint une spécialité pour de nombreux Haudenosaunees (les gens de la maison longue), communément appelés Six Nations et Iroquois.
Tout débuta en 1880, lorsque les Mohawks de Kahnawake construisirent le pont Victoria à Montréal. Après l’effondrement du pont de Québec en 1907 et la mort de 33 des leurs, les Mohawks cherchèrent du travail de plus en plus loin. Depuis lors, ils voyagèrent un peu partout pour construire les structures les plus hautes de l’Amérique du Nord et surtout à New York où près de 800 monteurs de charpentes mohawk travaillèrent. Les monteurs de charpente haudenosaunees et micmacs participèrent à la construction du premier World Trade Center et de la Tour Cn. Il y a aujourd’hui environ 3 500 monteurs de charpentes en dont 500 sont des Haudenosaunees. La prochaine fois que vous admirez un gratte-ciel ou la vue spectaculaire depuis un grand pont, pensez aux monteurs de charpente haudenosaunees qui ont participé à leur construction.
Federation of Friendship Centres
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Fort Erie Native Friendship Centre
Location : Parc Mather, Fort Erie
En 1984, le Fort Erie Native Friendship Centre a été reconnu comme étant le premier Centre d’amitié autochtone à avoir acquis des biens en milieu urbain sans aide financière du gouvernement pour l’achat d’immobilisations.
Depuis ses débuts, le Fort Erie Native Friendship Centre offre des services aux communautés autochtones urbaines de Fort Erie et des environs, y compris Port Colborne, Welland, Wainfleet, et Niagara Falls. Plus de 4000 Autochtones résident dans la région.
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Hamilton Regional Indian Centre
Location : Parc Gage, Hamilton
En 1972, un groupe d’Autochtones a créé un centre culturel temporaire sur la rue Park South. Les gens croyaient au besoin de se doter d’un lieu de rassemblement dans la communauté de Hamilton.
La zone accueille maintenant plus de 15 000 habitants qui s’identifient d’ascendance autochtone. Le Hamilton Regional Indian Centre offre des programmes pour tous à tous les stades de la vie. Ils sont offerts selon une perspective holistique et de façon à maintenir et célébrer les cultures et traditions autochtones.
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Niagara Regional Native Centre
Location : Niagara-on-the-Lake
Depuis 1972, le Niagara Regional Native Centre offre un soutien important au développement de la communauté autochtone en travaillant à l’unisson afin d’identifier et répondre aux besoins de celle-ci.
Ce travail s’effectue grâce au leadership et à la défense des intérêts de la communauté et en faisant la promotion d’une meilleure compréhension entre les peuples autochtones et allochtones. Le Centre dessert les régions de St.Catharines, Niagara Falls, Thorold, Grimsby Lincoln, Niagara-on-the-Lake, Pelham, Wainfleet et West Lincoln qui ont une population autochtone de plus de 7 000 membres.
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Peel Aboriginal Network
Location : Parc Jc Saddington, Mississauga
Le Peel Aboriginal Network a été lancé en 2006 comme un lieu de rassemblement pour les populations autochtones dans la région de Peel.
Leur Centre culturel a ouvert trois ans plus tard et a commencé à offrir des programmes et services à la communauté autochtone de la région.
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Georgian Bay Native Friendship Centre & Barrie Native Friendship Centre
Location : Parc commémoratif Vas Kuchar, Midland
Le Georgian Bay Native Friendship Centre et le Barrie Native Friendship Centre sont membres de l’ Federation of Indigenous Friendship Centres, un réseau de 28 organisations qui propose des services à la population autochtone urbaine.
Le Georgian Bay Native Friendship Centre est une organisation créée en 1986 et récipiendaire de prix qui offre des services aux peuples Anishnabek vivant en milieu urbain et dans les villes et régions environnantes, y compris Midland et Penetanguishene, le comté de Tiny, le comté de Tay, Coldwater et le sud de la baie Georgienne incluant Honey Harbour et Port Severn. La région compte plus de 5000 Autochtones.
Depuis 1988, la communauté du Barrie Native Friendship Centre a créé un lieu pour les Autochtones afin de partager des histoires traditionnelles, leur histoire, langues et traditions culinaires culturellement pertinentes. Le Barrie Native Friendship Centre offre des services à une population autochtone qui s’est multipliée par huit au cours des 30 dernières années.
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Toronto Council Fire Native Culture Centre & Native Canadian Centre of Toronto
Location : Parc Inukshuk de Toronto, Toronto
Le Toronto Council Fire et Native Canadian Centre de Toronto sont des organisations éminentes chargées de proposer des services correspondant aux besoins de la communauté autochtone urbaine de Toronto.
Situé au 439, rue Dundas Est à Toronto, le Toronto Council Fire Native Cultural Centre maintient une importante présence dans Regent Park et est devenu le lien entre organismes autochtones et allochtones impliqués dans la prestation de services sociaux. Le Toronto Council Fire Native Cultural Centre est membre du Federation of Indigenous Friendship Centres.
Situé au 16, rue Spadina, le Native Canadian Centre of Toronto offre des programmes et services basés sur les traditions et les cultures autochtones. Le Centre a une longue histoire de prestation de programmes sociaux, de loisirs et culturels. Le Native Canadian Centre of Toronto est le fruit d’années de travail de personnes dévouées qui ont réussi à créer un lieu de rassemblement pour les Autochtones de Toronto.
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Conseil de la Traité à Burlington Heights
Location : Parc Harvey, Hamilton
1834 Burlington Heights À titre de surintendant adjoint des Affaires indiennes pour le gouvernement britannique, le colonel William Claus a présenté une ceinture wampum aux alliés autochtones pour les remercier de leur aide pendant la guerre de 1812.
Plusieurs importants conseils relatifs aux traités furent tenus à Burlington Heights, un isthme aux pentes abruptes qui en faisaient un site à la situation défensive naturelle pour les Britanniques.
La ceinture wampum est importante parce qu’elle a été la dernière ceinture, parmi des centaines d’autres, échangée entre la Grande-Bretagne et les Haudenosaunees. La guerre de 1812 fut l’une des dernières fois où les nations autochtones furent reconnues en tant qu’alliées de la Couronne, bien que les Autochtones de l’Amérique du Nord continuent à servir durant les conflits.