Introduction

La Politique sur la reconnaissance des sports de ±ô’°ÄĂĹÓŔŔű permet de dĂ©signer et de reconnaĂ®tre les organismes qui peuvent s’associer au gouvernement pour s’assurer que les programmes sportifs en °ÄĂĹÓŔŔű sont sĂ©curitaires, de grande qualitĂ© et respectueux des normes nationales.

Notre système sportif favorise la participation, crée des possibilités équitables et s’assure que les athlètes évoluent dans un milieu sécuritaire et positif leur permettant de briller.

Pour gérer efficacement et faire évoluer le système sportif, nous travaillons plus étroitement et en collaboration avec des partenaires clés, notamment les organismes provinciaux de sport (OPS) et les organismes multisports (OMS).

La Politique sur la reconnaissance des sports Ă©tablit les critères obligatoires que ±ô’ensemble des organismes provinciaux de sport (OPS) et organismes multisports (OMS) doivent satisfaire pour ĂŞtre reconnus par la province de ±ô’°ÄĂĹÓŔŔű.

Organismes provinciaux de sport et organismes multisports (OPS/OMS)

Les OPS/OMS sont des organismes sans but lucratif officiellement reconnus par le gouvernement comme Ă©tant les instances dirigeantes d’un sport amateur donnĂ© en °ÄĂĹÓŔŔű. Leur fonction principale est le dĂ©veloppement des athlètes, entraĂ®neurs et officiels.

Les OPS/OMS reconnus jouent un rĂ´le important dans le système sportif en faisant Ă©voluer leur sport respectif dans ±ô’ensemble de l'°ÄĂĹÓŔŔű et en encourageant la participation Ă  des programmes sportifs rĂ©crĂ©atifs et compĂ©titifs. Il s’agit d’organismes autonomes qui ont les responsabilitĂ©s suivantes :

  • faire Ă©voluer leurs sports
  • offrir une voie compĂ©titive pour le dĂ©veloppement des athlètes
  • sĂ©lectionner les Ă©quipes provinciales
  • recruter et former des entraĂ®neurs, des officiels et des bĂ©nĂ©voles
  • organiser des championnats provinciaux
  • veiller Ă  ce que leurs activitĂ©s respectent les règles de ±ô’organisme national de sport (ONS)

Les organismes nationaux de sport jouent Ă©galement un rĂ´le important en Ă©tablissant un lien avec le système sportif national. Afin de pouvoir prendre part Ă  une compĂ©tition au sein d’une Ă©quipe provinciale ou de reprĂ©senter ±ô’°ÄĂĹÓŔŔű dans le cadre d’une compĂ©tition nationale ou internationale, les athlètes ou les entraĂ®neurs doivent ĂŞtre membres d’un OPS/OMS.

Un OPS/OMS reconnu a accès à des conseillers en sport du ministère qui leur offrent un appui quotidien et des renseignements sur les programmes et priorités du ministère. Les OPS/OMS reconnus peuvent présenter une demande pour des programmes provinciaux, et ils devront également respecter toutes les exigences décrites dans les ententes de paiement de transfert.

ł˘´Ç°ů˛ő±çłÜ’u˛Ô OPS/OMS est reconnu au niveau provincial, le grand public a ±ô’assurance que ±ô’organisme :

  • mène ses activitĂ©s de manière sĂ©curitaire et efficace
  • respecte des normes nationales lorsqu’il fait Ă©voluer et offre un sport
  • offre des programmes de grande qualitĂ© Ă  ses membres
  • compte des entraĂ®neurs et des officiels certifiĂ©s dans ses rangs
  • a Ă©tabli des politiques de gestion des risques (mesures disciplinaires, harcèlement, antidopage, filtrage des bĂ©nĂ©voles, etc.)
  • s’emploie Ă  promouvoir la participation des populations sous-reprĂ©sentĂ©es de ±ô’°ÄĂĹÓŔŔű

Conseils d’organismes provinciaux de sport

Un conseil d’OPS est une instance dirigeante provinciale de sport reconnue par le ministère à laquelle se rattache deux ou plusieurs groupes affiliés ou associations membres fournissant des programmes et des services en son nom.

Ces conseils sont mis sur pied lorsque les organismes nationaux de sport (ONS) dĂ©signent de multiples organismes de ±ô’°ÄĂĹÓŔŔű Ă  titre d’instances dirigeantes d’un sport donnĂ©. Pour ces sports, le ministère juge que le conseil doit veiller Ă  s’assurer que chacun des organismes respecte les exigences de la Politique sur la reconnaissance des sports. Le ministère est rattachĂ© au conseil provincial sur le plan hiĂ©rarchique.

Exigences supplémentaires que doivent respecter les conseils

Les organismes souhaitant ĂŞtre reconnus Ă  titre de conseils d’OPS doivent garantir qu’une structure hiĂ©rarchique claire est en place et que les activitĂ©s de ±ô’ensemble des groupes affiliĂ©s ou des associations membres sont harmonisĂ©es avec celles du conseil, y compris par le moyen suivant :

  • conclure un contrat annuel entre le conseil et ses membres affiliĂ©s ou ses associations membres qui dĂ©finit les conditions de leur relation de travail. Ce contrat doit veiller Ă  ce que les associations reconnaissent, au moyen de leurs règlements administratifs, qu’elles doivent rendre des comptes au conseil de ±ô’OPS et, au bout du compte, au ministère. Le conseil de ±ô’OPS doit soumettre le contrat approuvĂ© et signĂ© conclu avec chacune des associations, ainsi que les règlements administratifs et les rapports de mission d’examen de chaque association membre. Les règlements administratifs et les rapports financiers des associations doivent respecter les exigences en matière de reconnaissance exposĂ©es ci-après.

°ä´Ç˛Ô´Ú´Ç°ůłľľ±łŮĂ©

La dĂ©cision d’accorder ou non la reconnaissance Ă  ±ô’organisme est prise par le ministère en vertu de la prĂ©sente politique. Une fois la reconnaissance accordĂ©e, elle est maintenue, pour autant que ±ô’OPS/OMS continue de satisfaire ±ô’ensemble des critères et obligations Ă©noncĂ©s dans la politique. Le statut de reconnaissance constitue un prĂ©alable pour prĂ©senter une demande dans le cadre de programmes de financement ministĂ©riels.

Le ministère ne reconnaĂ®tra qu’une instance dirigeante provinciale responsable de tous les aspects d’un sport dĂ©signĂ©, Ă  moins que ±ô’organisme national du sport appuie de multiples organismes provinciaux. Ce principe a Ă©tĂ© Ă©tabli afin d’éviter les doubles structures et les doubles frais inutiles et inefficaces.

Le ministère encouragera tous les organismes responsables de nouveaux sports souhaitant obtenir une reconnaissance à fusionner avec des OPS/OMS existants qui gèrent des activités similaires, le cas échéant.

Chaque annĂ©e, le ministère demandera aux OPS/OMS actuellement reconnus de vĂ©rifier s’ils rĂ©pondent toujours aux critères et aux obligations liĂ©s Ă  la reconnaissance. Si un OPS/OMS reconnu ne peut dĂ©montrer qu’il rĂ©pond Ă  ±ô’ensemble des critères de reconnaissance et des obligations en matière de reconnaissance de la prĂ©sente politique Ă  la satisfaction du ministère, ce dernier peut, Ă  sa discrĂ©tion, prendre ±ô’une ou plusieurs des mesures suivantes :

  1. assortir la reconnaissance de ±ô’OPS/OMS de conditions qu’il juge appropriĂ©es, et que ±ô’OPS/OMS devra respecter. Avant d’assortir la reconnaissance de conditions, le ministère :
    • remettra Ă  ±ô’OPS/OMS un avis Ă©crit des dĂ©ficiences;
    • donnera Ă  ±ô’OPS/OMS ±ô’occasion de corriger les dĂ©ficiences Ă  la satisfaction du ministère, au plus tard Ă  une date qui sera dĂ©terminĂ©e par le ministère.
  2. Suspendre de façon immĂ©diate et provisoire la reconnaissance de ±ô’OPS/OMS, si le ministère juge, que les dĂ©ficiences suscitent de sĂ©rieuses prĂ©occupations en matière de santĂ© et sĂ©curitĂ© ou de capacitĂ©. Dans de telles situations, le ministère :
    • remettra rapidement Ă  ±ô’OPS/OMS un avis Ă©crit de la suspension provisoire de la reconnaissance de ±ô’organisme et en indiquera les raisons.
    • donnera la chance Ă  ±ô’OPS/OMS de corriger les dĂ©ficiences, Ă  la satisfaction du ministère, au plus tard Ă  une date qui sera dĂ©terminĂ©e par le ministère.

Si ±ô’OPS/OMS n’est pas en mesure de corriger les dĂ©ficiences Ă  la satisfaction du ministère dans les dĂ©lais allouĂ©s, le ministère peut rĂ©voquer la reconnaissance de ±ô’organisme.

  1. Suspendre ou mettre un terme Ă  tout financement que le ministère verse Ă  ±ô’OPS/OMS ou mettre fin Ă  toute entente en vertu de laquelle ce financement est versĂ©, selon les modalitĂ©s de toute entente de financement conclue entre le ministère et ±ô’OPS/OMS.
  2. RĂ©voquer la reconnaissance de ±ô’OPS/OMS. Avant de rĂ©voquer la reconnaissance, le ministère :
    • remettra Ă  ±ô’OPS/OMS un avis Ă©crit de son intention de rĂ©voquer la reconnaissance, et en indiquera les raisons; donnera la chance Ă  ±ô’OPS/OMS de corriger les dĂ©ficiences, Ă  la satisfaction du ministère, au plus tard Ă  une date qui sera dĂ©terminĂ©e par le ministère.
    • si ±ô’OPS/OMS n’est pas en mesure de corriger les dĂ©ficiences Ă  la satisfaction du ministère dans les dĂ©lais allouĂ©s, le ministère peut rĂ©voquer la reconnaissance de ±ô’organisme.

Application de la Politique sur la reconnaissance des sports

Le Ministère se rĂ©serve le droit d’examiner et de modifier la Politique sur la reconnaissance des sports Ă  tout moment, moyennant un avis raisonnable. Ces examens peuvent entraĂ®ner des modifications aux exigences de la politique et des programmes que les organismes devront satisfaire afin de continuer d’être reconnus. Lorsque la prĂ©sente politique est modifiĂ©e, le ministère communique avec le prĂ©sident et le directeur gĂ©nĂ©ral de chaque OPS/OMS reconnu pour ±ô’en informer, et publie la version rĂ©visĂ©e de la politique sur son site Web.

Critères de reconnaissance

Afin d’être reconnus à titre d’instances dirigeantes de leurs sports, les OPS/OMS doivent respecter tous les critères ci-dessous.

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Définition de sport

Le ministère reconnaĂ®tra seulement les OPS/OMS rĂ©gissant des sports correspondant Ă  la dĂ©finition suivante :

Un sport est une forme d’activité physique réglementée prenant la forme d’une épreuve entre deux ou plusieurs participants en vertu de laquelle des règles d’éthique et d’équité sont respectées dans le but de désigner un vainqueur. De telles épreuves peuvent prendre la forme d’un jeu, d’une partie, d’une course ou autre forme d’événement.

Un sport prĂ©sente les caractĂ©ristiques suivantes :

  • il prĂ©sente un degrĂ© Ă©levĂ© de difficultĂ©, de risque et d’effort dans la reproduction de mouvements ou de figures codifiĂ©s ou nĂ©cessaires, dans les cas oĂą ceux-ci doivent ĂŞtre exĂ©cutĂ©s de manière rĂ©pĂ©titive lors de compĂ©titions;
  • il met aux prises deux participants ou plus dans le but d’évaluer leur performance personnelle dans un cadre de compĂ©titions;
  • il comprend un ensemble de règles et de procĂ©dures officielles visant Ă  assurer des conditions sĂ©curitaires et justes pour tous les participants;
  • il exige le recours Ă  des tactiques ou Ă  des stratĂ©gies qui respectent ±ô’esprit sportif et les règles d’éthique et d’équitĂ©;
  • il requiert des habiletĂ©s neuromusculaires et cardiovasculaires particulières telles que la vitesse, la force, ±ô’endurance, la flexibilitĂ©, ±ô’équilibre, la prĂ©cision et la coordination, qui font appel aux groupes musculaires importants, et qui peuvent ĂŞtre enseignĂ©es, apprises et perfectionnĂ©es;
  • il nĂ©cessite la formation d’entraĂ®neurs ayant reçu une formation sur des sujets gĂ©nĂ©raux comme la biomĂ©canique, la psychologie du sport, la nutrition, la dynamique de groupe, la physiologie et autre, ainsi que sur les habiletĂ©s propres au sport;
  • dans son volet compĂ©titif, on le considère habituellement comme un sport, ou on ±ô’a habituellement considĂ©rĂ© comme tel;
  • son activitĂ© principale comporte une interaction entre le participant et le milieu (air, eau, terre, plancher ou appareil spĂ©cial). Toute activitĂ© dans le cadre de laquelle les performances d’un vĂ©hicule motorisĂ© sont les principaux dĂ©terminants des rĂ©sultats de la compĂ©tition n’est pas admissible en vertu de la prĂ©sente politique (par exemple, voitures de course, bateaux Ă  moteur, aĂ©ronefs ou motoneiges).

Appui d’un organisme national de sport

Les OPS/OMS doivent prĂ©senter une lettre annuelle d’appui d’un organisme national de sport (ONS) financĂ© par Sport Canada. La lettre doit stipuler que ±ô’ONS reconnaĂ®t ±ô’OPS Ă  titre d’instance dirigeante pour le sport en °ÄĂĹÓŔŔű. Ă€ sa discrĂ©tion, le ministère peut envisager de reconnaĂ®tre les OPS/OMS reprĂ©sentant des groupes ayant des besoins particuliers sur le plan des programmes (par exemple, besoins sexospĂ©cifiques), Ă  condition qu’ils respectent ±ô’ensemble des autres exigences en matière de reconnaissance et qu’ils soient appuyĂ©s par un organisme national de sport.

Sport sécuritaire

Il incombe aux OPS/OMS de créer un environnement sportif respectueux, équitable, inclusif et exempt de toute forme de maltraitance, y compris le harcèlement, les mauvais traitements et la discrimination.

Les OPS/OMS sont tenus d’appliquer les politiques ci-dessous Ă  ±ô’appui d’un environnement sportif sĂ©curitaire.

  • Code de conduite
  • Mesures disciplinaires
  • RĂ©solution des conflits
  • ±á˛ą°ůł¦Ă¨±ô±đłľ±đ˛ÔłŮ
  • Gestion des commotions cĂ©rĂ©brales et retour au jeu
  • ´ˇł¦ł¦±đ˛ő˛őľ±˛úľ±±ôľ±łŮĂ©
  • Inclusion
  • Filtrage
  • MĂ©dias sociaux
  • Code de conduite pour les parents

Les OPS/OMS sont responsables de la mise en œuvre et du respect de ces politiques et de la résolution des problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent.

Administration

Organisations sans but lucratif inscrites

Les OPS doivent ĂŞtre inscrits Ă  titre d’organisations sans but lucratif en vertu de la Loi sur les personnes morales ou de la Loi de 2010 sur les organisations sans but lucratif de l'°ÄĂĹÓŔŔű.

Conseil d'administration

Les organismes doivent avoir mis sur pied un conseil d’administration dont les membres sont des rĂ©sidents de ±ô’°ÄĂĹÓŔŔű et sont Ă©lus par les autres membres. Les organismes doivent faire part au ministère de tout changement Ă  la composition du conseil et doivent veiller Ă  ±ô’exactitude des coordonnĂ©es des membres.

Gouvernance

ł˘â€™organisme doit avoir mis en place des structures de gouvernance efficaces et dĂ©montrer qu’il dispose de la capacitĂ© organisationnelle nĂ©cessaire pour fournir des programmes et des services Ă  ses membres Ă  ±ô’échelle de la province. Notamment, il doit avoir Ă©laborĂ© les documents qui suivent, et les avoir fait approuver par le conseil d’administration :

  1. Règlements administratifs et politiques opérationnelles et financières

    ł˘â€™organisme doit avoir mis en place des politiques et des procĂ©dures qui dĂ©finissent sa structure de gouvernance dĂ©mocratique et ses procĂ©dures opĂ©rationnelles. Celles-ci doivent inclure des politiques sur les conflits d’intĂ©rĂŞts et sur les ressources humaines, de mĂŞme qu’une politique se rapportant Ă  la gestion des situations d’urgence (notamment des processus liĂ©s Ă  la conservation des coordonnĂ©es des personnes Ă  contacter en situation d’urgence).

    ł˘â€™organisme doit Ă©galement avoir mis en Ĺ“uvre une politique de gestion financière exhaustive dĂ©crivant les processus et les procĂ©dures devant ĂŞtre respectĂ©s afin de protĂ©ger son intĂ©gritĂ© financière. Cette politique doit traiter de questions telles que le pouvoir de signature, les rapports financiers rĂ©guliers, les budgets annuels, les frais de dĂ©placement et les frais d’utilisation des services. Le conseil d’administration doit examiner rĂ©gulièrement la situation financière de ±ô’organisme et veiller Ă  ce que des contrĂ´les financiers efficaces soient en place. Toutes ces politiques doivent avoir Ă©tĂ© examinĂ©es et approuvĂ©es par le conseil d’administration au cours de trois dernières annĂ©es.

  2. Plan stratégique pluriannuel

    ł˘â€™organisme doit Ă©laborer un plan stratĂ©gique d’une durĂ©e minimale de trois ans, qu’il doit faire approuver par le conseil, ainsi que des plans opĂ©rationnels en vue d’orienter les activitĂ©s et d’harmoniser les ressources avec les prioritĂ©s Ă©tablies. Lorsqu’ils soumettent leur demande, les OPS/OMS seront tenus de prĂ©senter un plan opĂ©rationnel pour ±ô’annĂ©e en cours. Ils devront par la suite en prĂ©senter un au dĂ©but de chaque annĂ©e subsĂ©quente couverte par leur plan stratĂ©gique pluriannuel. Le plan stratĂ©gique pluriannuel doit comprendre un Ă©noncĂ© de vision ou mandat, les orientations stratĂ©giques, un aperçu des programmes actuels et futurs ainsi que les risques et les stratĂ©gies d’attĂ©nuation. Les plans opĂ©rationnels annuels doivent contenir des mesures de rendement et un budget contenant notamment les besoins en personnel.

  3. Budget et rapports de mission d’examen ou audits financiers

    ł˘â€™organisme doit mettre en place un plan stratĂ©gique d’une durĂ©e minimale de trois ans, qu’il doit faire approuver par le conseil, ainsi que des plans opĂ©rationnels en vue d’orienter les activitĂ©s et d’harmoniser les ressources avec les prioritĂ©s Ă©tablies. Il doit Ă©galement prĂ©senter un rapport de mission d’examen ou un audit financier prĂ©parĂ© par un comptable agréé au cours du dernier exercice.

  4. Assurances

    ł˘â€™organisme doit souscrire une assurance d’au moins deux millions de dollars, y compris une assurance responsabilitĂ© commerciale gĂ©nĂ©rale sur une base de survenance des dommages pour les lĂ©sions corporelles Ă  des tiers, les lĂ©sions corporelles infligĂ©es et les dommages Ă  la propriĂ©tĂ©, et doit respecter les normes actuelles de ±ô’industrie pour le sport.

  5. Assemblées générales annuelles

    ł˘â€™organisme doit tenir une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle (AGA) conformĂ©ment Ă  ses règlements administratifs et doit ĂŞtre transparent et rendre des comptes aux intervenants et aux membres en ce qui a trait aux rĂ©sultats des activitĂ©s. ł˘â€™organisme doit afficher une copie de ±ô’avis de convocation Ă  ±ô’AGA, de ±ô’ordre du jour de ±ô’AGA, du procès-verbal de ±ô’AGA et de toutes les annexes sur son site Web.

Politiques

Les politiques prĂ©cisĂ©es doivent ĂŞtre approuvĂ©es par le conseil d’administration, affichĂ©es sur le site Web de ±ô’organisme et transmises Ă  tous les membres et clubs affiliĂ©s. Ă€ sa discrĂ©tion, le ministère pourra Ă  ±ô’avenir fournir des modèles de politique comprenant les exigences minimales figurant Ă  ±ô’annexe de la prĂ©sente politique.

Sport sécuritaire

Code de conduite

ł˘â€™organisme doit Ă©tablir des codes de conduite distincts pour son conseil d’administration, ses entraĂ®neurs, ses officiels et ses athlètes qui rĂ©pondent aux besoins particuliers de chaque groupe.

Mesures disciplinaires

ł˘â€™organisme doit s’être dotĂ© d’une politique disciplinaire dĂ©crivant les problèmes pouvant survenir lors de la pratique de toutes les activitĂ©s sportives, notamment lors de tournois, d’entraĂ®nements, de camps, de rĂ©unions et de dĂ©placements liĂ©s Ă  ces activitĂ©s. La politique doit dĂ©finir ±ô’inconduite et Ă©tablir les types d’inconduite ainsi que les sanctions minimales suggĂ©rĂ©es et le code de ±ô’esprit sportif, ou renvoyer Ă  des politiques relatives aux codes de conduite.

Résolution des conflits

ł˘â€™organisme doit s’être dotĂ© d’une politique sur la rĂ©solution des conflits indiquant les recours normaux auxquels les personnes et les organismes en dĂ©saccord avec les dĂ©cisions de ±ô’OPS/OMS peuvent recourir pour rĂ©gler le conflit de façon Ă©quitable. La politique doit dĂ©crire la procĂ©dure d’appel, y compris ±ô’objet, les dĂ©finitions, la reprĂ©sentation, le maintien de la confidentialitĂ©, les motifs d’appel et la rĂ©solution.

±á˛ą°ůł¦Ă¨±ô±đłľ±đ˛ÔłŮ

ł˘â€™organisme doit s’être dotĂ© d’une politique sur le harcèlement dĂ©montrant que ±ô’OPS/OMS s’engage Ă  offrir un milieu sportif exempt de harcèlement fondĂ© sur la race, la nationalitĂ© ou ±ô’origine ethnique, la couleur, la religion ou les croyances, ±ô’âge, le sexe, ±ô’orientation sexuelle, ±ô’état civil, la situation familiale, le handicap, ±ô’état de bĂ©nĂ©ficiaire de ±ô’aide sociale ou ±ô’état de personne graciĂ©e. La politique doit fournir un aperçu des procĂ©dures relatives aux plaintes, y compris les audiences, les sanctions et les appels le cas Ă©chĂ©ant.

Gestion des commotions cérébrales et retour au jeu

Elles doivent également décrire les procédures, les processus et les protocoles pour se conformer à la Loi Rowan de 2018 sur la sécurité en matière de commotions cérébrales, y compris :

  • ±ô’éducation des athlètes, des parents/tuteurs d’athlètes de moins de 18 ans, des entraĂ®neurs, des entraĂ®neurs d’équipe et des officiels (par exemple, ±ô’examen annuel obligatoire des ressources de sensibilisation aux commotions cĂ©rĂ©brales de ±ô’°ÄĂĹÓŔŔű);
  • ±ô’établissement d’un code de conduite sur les commotions cĂ©rĂ©brales;
  • ±ô’établissement d’un protocole de retrait de ±ô’activitĂ© sportive et de retour Ă  ±ô’activitĂ© sportive, y compris la dĂ©termination d’une ou de plusieurs « personnes dĂ©signĂ©es Â» dans le cadre de ces protocoles;
  • la mise en place d’une politique de conservation des renseignements personnels pour tenir un registre de tous les cas oĂą un athlète est retirĂ© d’un entraĂ®nement, d’une pratique ou d’une compĂ©tition en raison d’une possible commotion cĂ©rĂ©brale, et pour tenir un registre de la progression de ±ô’athlète en vue du retour Ă  ±ô’activitĂ© sportive, s’il n’en existe pas dĂ©jĂ  un.
´ˇł¦ł¦±đ˛ő˛őľ±˛úľ±±ôľ±łŮĂ©

ł˘â€™organisme doit s’être dotĂ© d’une politique sur ±ô’accessibilitĂ© pour rĂ©pondre aux divers besoins de ses membres. La politique doit respecter les exigences Ă©tablies en vertu de la Loi de 2005 sur ±ô’accessibilitĂ© pour les personnes handicapĂ©es de ±ô’°ÄĂĹÓŔŔű et notamment porter sur les communications, les appareils fonctionnels, les personnes de soutien et les animaux d’assistance.

Inclusion

Afin de favoriser la participation et la poursuite de ±ô’excellence dans les sports, ±ô’organisme doit s’être dotĂ© de politiques et de programmes soutenant ±ô’inclusion, en particulier pour les populations sous-reprĂ©sentĂ©es de ±ô’°ÄĂĹÓŔŔű, y compris les femmes et les filles, les enfants de familles Ă  faibles revenus, les Autochtones, les personnes handicapĂ©es, les Ontariens âgĂ©s, les NĂ©o-Canadiens et les membres de la communautĂ© LGBTQ.

Les politiques d’inclusion doivent veiller à ce que les filles et les femmes aient un accès juste et équitable au sport et à ce qu’elles puissent bénéficier des mêmes structures de gouvernance, des mêmes programmes, du même encadrement et du même entraînement.

Politique de filtrage

En raison de la situation de confiance inhĂ©rente Ă  ±ô’offre d’activitĂ©s sportives dans laquelle il se trouve, ±ô’organisme doit s’être dotĂ© de politiques et de procĂ©dures de filtrage fondĂ©es sur les risques afin d’assurer la protection des enfants participant au sport.

Médias sociaux

ł˘â€™organisme doit s’être dotĂ© de lignes directrices portant sur les Ă©lĂ©ments pouvant ĂŞtre publiĂ©s, les principes de ±ô’esprit sportif et la façon de reprĂ©senter le sport.

Antidopage

ł˘â€™organisme doit s’être dotĂ© d’une politique comprenant une dĂ©claration gĂ©nĂ©rale prĂ©sentant son engagement Ă  ±ô’égard de ±ô’esprit sportif et de la transparence en ce qui a trait au dopage, et indiquant que ±ô’OPS respecte toutes les normes applicables de ±ô’ONS.

Code de conduite pour les parents

ł˘â€™organisme doit s’être dotĂ© d’un code de conduite pour les parents dĂ©crivant leurs rĂ´les, leurs responsabilitĂ©s et leurs pratiques afin de promouvoir des normes de conduite rigoureuses et des comportements Ă©thiques.

Les autres politiques

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ł˘â€™organisme doit s’être dotĂ© de politiques d’adhĂ©sion pour les clubs et chaque catĂ©gorie de membres cotisants (conseil d’administration, athlètes, entraĂ®neurs et officiels). Celles-ci doivent prĂ©senter les exigences ou règles que les clubs et les catĂ©gories de membres cotisants doivent respecter, y compris les obligations imposĂ©es aux membres, les frais qu’ils doivent dĂ©bourser et les conditions d’adhĂ©sion.

Politique de sélection

ł˘â€™organisme doit s’être dotĂ© de politiques utilisĂ©es pour choisir les athlètes, les entraĂ®neurs, les gestionnaires, les officiels, les responsables des Ă©quipes, etc. Elles doivent contenir des critères clairs ainsi qu’un processus opportun, transparent et publiĂ© exposant en dĂ©tail les critères et le processus d’approbation.

Protection des renseignements personnels

ł˘â€™organisme doit s’être dotĂ© d’une politique expliquant aux parents, aux athlètes et aux intervenants comment les renseignements personnels sont recueillis, utilisĂ©s, divulguĂ©s et protĂ©gĂ©s. La politique doit respecter les exigences concernant la gestion des renseignements personnels en vertu des lois canadiennes touchant la protection des renseignements personnels.

°ä´Ç˛Ô´Úľ±»ĺ±đ˛ÔłŮľ±˛ą±ôľ±łŮĂ©

ł˘â€™organisme doit s’être dotĂ© d’une politique demandant Ă  ±ô’ensemble des employĂ©s et des directeurs de prĂ©server la confidentialitĂ© des renseignements concernant ses activitĂ©s, y compris les renseignements se rapportant aux finances, aux ressources humaines et Ă  la prestation de programmes, de mĂŞme qu’aux employĂ©s et aux membres de la collectivitĂ© actuels concernĂ©s par ces activitĂ©s.

Sites Web des OPS/OMS

Tous les organismes doivent afficher les Ă©lĂ©ments suivants sur leur site Web :

  • nom des membres Ă©lus du conseil d’administration de ±ô’organisme
  • règlements administratifs et politiques opĂ©rationnelles et financières
  • certificat d’assurance
  • procès-verbaux ou rĂ©sumĂ©s de leur assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle
  • les politiques suivantes :
    • codes de conduite distincts du conseil d’administration, des entraĂ®neurs, des officiels et des athlètes
    • politique disciplinaire
    • politique sur la rĂ©solution des conflits
    • politique sur le harcèlement
    • politique de gestion des commotions cĂ©rĂ©brales et de retour au jeu
    • politique sur ±ô’adhĂ©sion
    • politique sur la sĂ©lection des Ă©quipes provinciales
    • politique sur la protection des renseignements personnels
    • politique sur ±ô’accessibilitĂ©
Normes techniques et de sécurité

Afin de devenir un OPS/OMS, ±ô’organisme doit accepter les normes techniques et de sĂ©curitĂ© mises en place pour rĂ©gir le sport et assurer la sĂ©curitĂ© de ses membres, en plus d’y adhĂ©rer.

Harmonisation avec les règlements de ±ô’ONS

ł˘â€™organisme doit adopter et respecter les règles et les règlements de ±ô’ONS qui dĂ©crivent :

  • les règles du jeu;
  • les exigences auxquelles les athlètes, les entraĂ®neurs, les officiels et les arbitres doivent se conformer;
  • le terrain de jeu;
  • ±ô’éqłÜľ±±č±đłľ±đ˛ÔłŮ;
  • le système de pointage;
  • les compĂ©titions.

Les organismes doivent Ă©galement se conformer aux exigences supplĂ©mentaires de la province excĂ©dant celles Ă©tablies par ±ô’ONS.

Programmes

Il faut que les OPS/OMS reconnaissent ±ô’importance de dĂ©ployer des efforts liĂ©s Ă  leur sport au niveau des clubs, des rĂ©gions, de la province et du pays pour mettre en place un système sportif efficace et efficient.

Les OPS/OMS reconnus doivent fournir les programmes et les services qui suivent afin d’appuyer le dĂ©veloppement de ses membres :

Programmes pour les athlètes

ł˘â€™organisme doit utiliser des modèles de dĂ©veloppement propres au sport fondĂ©s sur de solides preuves scientifiques et sur les principes du dĂ©veloppement Ă  long terme des athlètes. Le modèle d’Au Canada le sport c’est pour la vie (ACSV) est utilisĂ© par de nombreux organismes de ±ô’°ÄĂĹÓŔŔű.

Certification des entraîneurs

Afin d’obtenir une certification, les entraĂ®neurs de ±ô’organisme doivent suivre un programme de certification officiel propre au sport qui est offert par le biais du Programme national de certification des entraĂ®neurs (PNCE) ou d’un programme Ă©quivalant au PNCE, et qui est approuvĂ© par ±ô’ONS.

Certification des officiels

Afin d’obtenir une certification, les officiels de ±ô’organisme doivent suivre un programme de certification officiel propre au sport qui est admis par le ministère et qui est approuvĂ© par ±ô’ONS.

Programmes liés aux parasports

ł˘â€™une des prioritĂ©s essentielles du ministère consiste Ă  accroĂ®tre les programmes visant Ă  assurer la participation des para-athlètes ainsi que le soutien leur Ă©tant offert. Le ministère encourage ±ô’ensemble des OPS/OMS faisant partie du programme paralympique Ă  veiller Ă  offrir des programmes structurĂ©s Ă  leurs para-athlètes.

Sports de combat

Le ministère s’engage à travailler avec la communauté des sports de combat pour formuler et mettre en œuvre les exigences appropriées en matière de santé et de sécurité.

À cet égard, les organismes provinciaux de sport (OPS) de combat doivent respecter les critères qui suivent, en plus des critères susmentionnés.

¶ŮĂ©´Úľ±˛Ôľ±łŮľ±´Ç˛Ô˛ő

Sport de combat : Les sports de combat comprennent des Ă©preuves dans le cadre desquelles les participants frappent leur adversaire avec leurs poings, leurs mains, leurs pieds, ou toute autre partie de leur corps, utilisent des techniques de projection, de contrĂ´le, de lutte, d’immobilisation ou de soumission, ou toute combinaison de ces techniques, et se rencontrent Ă  cette fin par arrangement prĂ©alable.

ɱč°ů±đłÜ±ą±đ : Une Ă©preuve s’entend d’une compĂ©tition ou manifestation sportive :

  • Ă  laquelle les spectateurs peuvent assister, expressĂ©ment ou implicitement, en dĂ©boursant ou non un montant;
  • requĂ©rant que les athlètes dĂ©boursent un montant, de manière directe ou indirecte, en vue d’y participer;
  • dont les activitĂ©s sont filmĂ©es afin d’être diffusĂ©es Ă  la tĂ©lĂ©vision commerciale;
  • toute autre condition prĂ©vue par le ministère.

Affiliation avec une fédération nationale ou internationale

En ±ô’absence d’un ONS financĂ© par Sport Canada, les OPS de combat doivent prĂ©senter une lettre annuelle d’appui d’un ONS ou d’une fĂ©dĂ©ration internationale (FI) gĂ©nĂ©ralement reconnu comme ±ô’organe directeur de la version amateur du sport au Canada.

Le ministère tiendra compte des facteurs qui suivent pour dĂ©terminer si ±ô’ONS ou la FI est gĂ©nĂ©ralement reconnu comme ±ô’organe directeur de la version amateur du sport au Canada :

  • ±ô’ONS ou la FI entretient une relation professionnelle officielle avec Sport Canada;
  • la FI est gĂ©nĂ©ralement reconnue comme ±ô’organe directeur de la version amateur du sport Ă  ±ô’échelle internationale (par exemple, reconnue par le ComitĂ© international olympique Ă  titre de FI);
  • ±ô’ONS ou la FI est affiliĂ© de façon officielle Ă  des OPS de multiples et provinces et territoires, ce qui dĂ©montre que ±ô’organisme est de portĂ©e nationale;
  • ±ô’ONS ou la FI sanctionne ou organise des championnats rassemblant des athlètes d’autres provinces et territoires dont les rĂ©sultats servent Ă  choisir les personnes qui participeront Ă  des compĂ©titions internationales sanctionnĂ©es ou organisĂ©es par la FI (par exemple, championnats mondiaux);
  • ł˘â€™ONS est une organisation sans but lucratif qui est active au niveau national depuis plus de trois ans;
  • Tout autre facteur que le ministère juge nĂ©cessaire et appropriĂ©.

Sanctions

Chaque OPS de combat doit mettre en Ĺ“uvre une politique de sanction et ±ô’afficher sur son site Web. Celle-ci doit comprendre au minimum les renseignements suivants :

  • personnes pouvant prĂ©senter une demande de sanction;
  • catĂ©gories de compĂ©titions sanctionnĂ©es (par exemple, manifestations sportives de clubs, tournois, championnats), le cas Ă©chĂ©ant;
  • processus de demande, formulaire et frais applicables;
  • critères et processus d’évaluation, y compris une lettre de dĂ©cision;
  • processus d’appel, y compris les dĂ©lais, les renseignements requis et le processus de prise de dĂ©cisions;
  • renvoi aux normes techniques et de sĂ©curitĂ© devant ĂŞtre respectĂ©es;
  • processus de vĂ©rification de la conformitĂ© aux normes techniques et de sĂ©curitĂ©.

Les OPS de combat doivent aviser le ministère de la tenue d’une épreuve sanctionnée au moins 30 jours avant celle-ci. De plus, ils doivent présenter un rapport annuel des épreuves sanctionnées dans le format déterminé par le ministère.

Officiels certifiés

Les OPS de combat doivent veiller Ă  ce que tous les officiels des Ă©preuves possèdent une certification obtenue au moyen d’un programme de certification officiel propre au sport qui est admis par le ministère et qui est approuvĂ© par ±ô’ONS et la FI.

Personnel médical

Les OPS de combat doivent veiller Ă  ce que du personnel mĂ©dical approuvĂ© par la norme de ±ô’industrie de chaque sport soit prĂ©sent Ă  toutes les Ă©preuves de sport de combat amateur.

Intervention médicale d’urgence

Les OPS de combat doivent s’être dotés de politiques et de procédures décrivant le protocole d’intervention médicale d’urgence qui sera suivi lors de toutes les compétitions.

ActivitĂ©s adaptĂ©es Ă  ±ô’âge des combattants

Les OPS de combat doivent veiller à ce que les combattants soient uniquement autorisés à participer à des activités adaptées à leur âge afin de favoriser la sécurité et d’atténuer les risques de blessures.

Gestion sécuritaire du poids

Tous les OPS de combat doivent s’être dotés d’une politique promouvant des pratiques de gestion du poids sécuritaires auprès des athlètes.

Reconnaissance des Ă©vĂ©nements de sport de combat sanctionnĂ©s de ±ô’OPS

Afin qu’on puisse reconnaĂ®tre les Ă©preuves sanctionnĂ©es, les OPS de combat doivent afficher le logo de ±ô’°ÄĂĹÓŔŔű au cours de toutes les activitĂ©s promotionnelles liĂ©es aux Ă©preuves, et intĂ©grer celui-ci Ă  ±ô’ensemble des publications s’y rapportant. On doit Ă©galement afficher la phrase suivante :

La prĂ©sente Ă©preuve est sanctionnĂ©e par un organisme officiellement reconnu par la province de ±ô’°ÄĂĹÓŔŔű.

ɱč°ů±đłÜ±ą±đs sportives permettant les coups Ă  la tĂŞte

Les OPS de combat permettant aux athlètes de frapper la tĂŞte de ±ô’adversaire avec plein contact avec toute partie du corps (c'est-Ă -dire, les coups Ă  la tĂŞte avec plein contact ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des fautes) doivent Ă©galement respecter les critères ci-dessous.

Ă€ cet effet :

  • les sports de combat avec plein contact permettent ±ô’utilisation dĂ©libĂ©rĂ©e de la force physique pouvant infliger des lĂ©sions corporelles Ă  ±ô’adversaire, ou visant Ă  lui en infliger, y compris tous les contacts ne correspondant pas Ă  la dĂ©finition des sports de combat avec contact lĂ©ger et des sports de combat sans contact;
  • les sports de combat avec contact lĂ©ger permettent ±ô’utilisation de techniques contrĂ´lĂ©es dans le cadre desquelles les contacts avec le visage de ±ô’adversaire et les contacts pouvant infliger des lĂ©sions corporelles Ă  ±ô’adversaire, ou visant Ă  lui en infliger, sont interdits;
  • les sports de combat sans contact ne permettent pas les contacts entre les participants.

Casques de protection

Tous les combattants âgĂ©s de moins de 18 ans qui participent Ă  des sports de combat amateurs permettant les coups Ă  la tĂŞte avec plein contact doivent porter un casque de protection appropriĂ©. Les combattants âgĂ©s de plus de 18 ans qui participent Ă  des Ă©preuves oĂą les coups Ă  la tĂŞte avec plein contact sont permis ne sont pas tenus de porter de casque de protection adaptĂ© au sport dans les seuls cas oĂą une telle pratique ne contrevient pas aux normes techniques et de sĂ©curitĂ© de ±ô’ONS ou de la FI.

Examens médicaux annuels

Chaque combattant participant Ă  des sports de combat amateurs permettant les coups Ă  la tĂŞte avec plein contact doit soumettre chaque annĂ©e une preuve d’examen mĂ©dical Ă  ±ô’OP de sport de combat de leur sport respectif indiquant qu’il est apte Ă  combattre. Celle-ci doit ĂŞtre signĂ©e par un mĂ©decin. Les combattants provenant de ±ô’extĂ©rieur de la province peuvent ĂŞtre autorisĂ©s Ă  prĂ©senter une lettre rĂ©digĂ©e par un mĂ©decin indiquant qu’ils sont aptes Ă  combattre dans le cadre d’une Ă©preuve en particulier.

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Dans le cadre de toutes les épreuves de sport de combat amateur où les coups à la tête avec plein contact sont permis, on doit veiller à ce qu’un médecin autorisé se trouve en tout temps sur les lieux, à proximité immédiate de toutes les épreuves.

Examens mĂ©dicaux rĂ©alisĂ©s avant et après les Ă©preuves ł˘â€™ensemble des athlètes des sports de combat amateurs oĂą les coups Ă  la tĂŞte avec plein contact sont permis doivent se soumettre Ă  des examens mĂ©dicaux avant et après les Ă©preuves.

Système de contrôle des passeports

Les OPS rĂ©gissant les sports de combat amateurs oĂą les coups Ă  la tĂŞte avec plein contact sont permis doivent Ă©tablir et mettre en Ĺ“uvre un système de contrĂ´le des passeports afin de documenter ±ô’ensemble des Ă©lĂ©ments suivants : photo d’identitĂ©, renseignements relatifs Ă  ±ô’adhĂ©sion ou ±ô’inscription, personne Ă  contacter en cas d’urgence, donnĂ©es mĂ©dicales, rĂ©sultats obtenus aux Ă©preuves et suspensions.