Faits en bref

En fĂ©vrier 2022 :

  • L’°ÄĂĹÓŔŔű comptait 12,4 millions de personnes de 15 ans et plus :
    • 8,1 millions (65,4 %) faisaient partie de la population active. La population active a augmentĂ© de 0,7 % (54 300) par rapport Ă  janvier.
    • 7,7 millions (61,7 %) de personnes occupaient un emploi, soit une hausse de 194 300 (2,6 %) par rapport Ă  janvier.
  • Le taux de chĂ´mage en °ÄĂĹÓŔŔű est passĂ© de 7,3 % en janvier Ă  5,5 % en fĂ©vrier, soit son niveau le plus bas depuis deux ans, et 451 400 personnes Ă©taient sans emploi, ce qui reprĂ©sente une baisse de 23,7 % (-140 000) par rapport Ă  janvier.

Remarque importante :

Le présent rapport est fondé sur l’Enquête sur la population active (EPA), menée auprès des ménages par Statistique Canada. Les résultats de l’EPA de février illustrent les conditions du marché du travail dans la semaine du 13 au 19 février.

Ces rĂ©sultats correspondent Ă  l’assouplissement, mis en Ĺ“uvre Ă  compter du , des mesures de santĂ© publique instaurĂ©es en °ÄĂĹÓŔŔű, y compris les limites de capacitĂ© et les fermetures, qui avaient Ă©tĂ© rĂ©introduites dans les magasins de dĂ©tail et les lieux prĂ©sentant un risque Ă©levĂ© d’exposition (comme les restaurants, les bars, les salles de concert et les salles de conditionnement physique), en parallèle Ă  la transition temporaire de l’°ÄĂĹÓŔŔű vers la deuxième Ă©tape de son Plan d’action pour le dĂ©confinement, le 5 janvier 2022.

Hausse du nombre d’emplois en février

L’°ÄĂĹÓŔŔű a connu une hausse de l’emploi de 194 300 (2,6 %) en fĂ©vrier après avoir accusĂ© une baisse de 145 700 (-1,9 %) en janvier.

Du fait de la hausse de fĂ©vrier, le nombre d’emplois en °ÄĂĹÓŔŔű (7 687 800) Ă©tait en hausse de 2,6 % (193 200), soit un niveau supĂ©rieur Ă  celui enregistrĂ© avant la pandĂ©mie. Après ĂŞtre restĂ© supĂ©rieur au niveau enregistrĂ© avant la pandĂ©mie depuis septembre 2021, le nombre d’emplois est retombĂ© Ă  ce niveau en janvier 2022.

Le graphique 1 montre l’emploi en °ÄĂĹÓŔŔű de janvier 2005 Ă  janvier 2021.

Le graphique linĂ©aire 1 illustre le nombre d’emplois en °ÄĂĹÓŔŔű entre janvier 2005 et fĂ©vrier 2022.

Source : Statistique Canada, EnquĂŞte sur la population active, tableau 14-10-0287-01 (donnĂ©es dĂ©saisonnalisĂ©es).

Emplois Ă  temps plein et Ă  temps partiel

Les emplois Ă  temps partiel reprĂ©sentaient la plupart des emplois créés en fĂ©vrier, soit une hausse de 138 000 (10,3 %). Le nombre d’emplois Ă  temps plein a augmentĂ© de 56 300 (0,9 %).

Variation de l’emploi selon le sexe et l’âge

En fĂ©vrier, le nombre d’emplois a augmentĂ© de 83 300 (2,1 %) chez les hommes et de 111 000 (3,2 %) chez les femmes. Le nombre d’emplois chez les hommes dĂ©passait de 3,2 % (126 000) le nombre enregistrĂ© en fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie de COVID‑19. Le nombre d’emplois chez les femmes Ă©tait supĂ©rieur de 1,9 % (66 900), repartant Ă  la hausse après ĂŞtre tombĂ©, en janvier, en dessous du niveau enregistrĂ© en fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie de COVID‑19, et après avoir atteint ou dĂ©passĂ© ce niveau depuis septembre 2021.

Le nombre d’emplois chez les jeunes (de 15 Ă  24 ans) a augmentĂ© de 85 300 (9,2 %) en fĂ©vrier, après une baisse de 106 500 (-10,3 %) en janvier. Le nombre d’emplois chez les personnes de 25 Ă  54 ans a augmentĂ© de 93 700 (1,9 %) en fĂ©vrier après avoir diminuĂ© de 44 800 (-0,9 %) en janvier. Le nombre d’emplois chez les personnes de 55 ans et plus a augmentĂ© de 15 400 (0,9 %) après une hausse de 5500 (0,3 %) en janvier.

En fĂ©vrier, le nombre d’emplois chez les jeunes Ă©tait infĂ©rieur de 0,6 % (-6400) au niveau enregistrĂ© en fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie de COVID‑19, tandis que l’emploi chez les personnes de 25 Ă  54 ans Ă©tait supĂ©rieur de 4,2 % (203 100). Le nombre d’emplois chez les personnes de 55 ans et plus Ă©tait infĂ©rieur de 0,2 % (-3 500).

Le nombre d’emplois au Canada a augmentĂ© de 336 600 (1,8 %) en fĂ©vrier, après avoir diminuĂ© de 200 100 (-1 %) en janvier.

Variation de l’emploi selon le secteur

Il convient de situer les variations sectorielles de l’emploi dans le contexte des restrictions et des mesures de santé imposées par le gouvernement (ainsi que de leur assouplissement) dans le but de réduire l’incidence de la COVID‑19.

Le secteur des services d’hĂ©bergement et de restauration (75 600 soit 23,9 %), le secteur de l’information, de la culture et des loisirs (39 000 soit 13,4 %), le secteur de la construction (20 700 soit 3,7 %) et les secteurs de la finance, l’assurance, l’immobilier, la location et la location Ă  bail (17 200 ou 2,7 %) ont Ă©tĂ© les principales sources de crĂ©ation d’emplois en fĂ©vrier. Des pertes d’emplois notables ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans les secteurs des autres services (-7 600 soit -2,9 %) et de l’administration publique (-6 200 soit -1,5 %).

En fĂ©vrier, 11 des 16 plus grands groupes industriels affichaient des taux d’emploi supĂ©rieurs Ă  ceux enregistrĂ©s en fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie de COVID‑19, avec en tĂŞte les services professionnels, scientifiques et techniques (120 700 soit 18 %), la finance, l’assurance, l’immobilier, la location et la location Ă  bail (55 300 soit 9,2 %), le commerce de gros et de dĂ©tail (48 700 soit 4,4 %), l’information, la culture, les loisirs et le sport (28 800 soit 9,6 %) et l’administration publique (25 300 soit 6,5 %).

Le secteur des autres services, Ă  l’exception de l’administration publique (-55 700 ou -18,2 %), a connu la plus forte baisse de l’emploi par rapport au niveau enregistrĂ© en fĂ©vrier 2020, avant la COVID‑19, suivi du secteur des services d’hĂ©bergement et de restauration (-52 100 soit -11,7 %), des secteurs des affaires, du bâtiment et des autres services (-26 600 soit -8,1 %) et du secteur agricole (-15 900 soit -20,3 %).

Le graphique 2 montre la variation de l’emploi selon le secteur en °ÄĂĹÓŔŔű, de fĂ©vrier 2020 Ă  janvier 2021.

Graphique Ă  barres 2.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0355-02 (données désaisonnalisées).

Baisse du taux de chĂ´mage Ă  5,5 %

Source : Statistique Canada, EnquĂŞte sur la population active, tableau 14-10-0355-02 (donnĂ©es dĂ©saisonnalisĂ©es).

Le graphique 3 est un graphique linéaire

Le graphique 3 illustre les taux de chĂ´mage en °ÄĂĹÓŔŔű et au Canada, entre janvier 2005 et fĂ©vrier 2022.

Le taux de chĂ´mage de l’°ÄĂĹÓŔŔű Ă©tait de 5,5 % en fĂ©vrier, soit un taux identique Ă  celui enregistrĂ© en fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie, et le taux le plus faible enregistrĂ© depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie. Le taux de chĂ´mage Ă©tait de 7,3 % en janvier.

Le taux de chĂ´mage du Canada Ă©tait de 5,5 % en fĂ©vrier, soit un niveau infĂ©rieur, pour la première fois, Ă  celui enregistrĂ© en fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie (5,7 %). Le taux de chĂ´mage du Canada Ă©tait de 6,5 % en janvier. En fĂ©vrier, le taux de chĂ´mage a atteint son niveau le plus bas depuis juin 2019.

Taux de chômage selon le sexe, l’âge et l’appartenance à une minorité visible

Le taux de chĂ´mage chez les femmes Ă©tait de 5,7 % en fĂ©vrier, soit le plus bas niveau enregistrĂ© depuis fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie (5,6 %). Il Ă©tait de 7,9 % en janvier. Pour la première fois depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, le taux de chĂ´mage chez les hommes a diminuĂ© pour retrouver son niveau de fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie, soit 5,4 %. Il Ă©tait de 6,8 % en janvier.

Le taux de chĂ´mage chez les personnes de 15 Ă  24 ans a baissĂ©, passant de 16,6 % en janvier Ă  12,2 % en fĂ©vrier. Le taux de chĂ´mage chez les jeunes Ă©tait de 11,3 % en fĂ©vrier 2020, et a atteint son plus haut niveau, soit 29,5 %, en mai 2020.

Le taux de chĂ´mage chez les personnes de 25 Ă  54 ans Ă©tait de 4,4 % en fĂ©vrier, soit un niveau infĂ©rieur, pour la première fois, Ă  celui enregistrĂ© en fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie (4,6 %). Il Ă©tait de 5,7 % en janvier.

Le taux de chĂ´mage chez les personnes de 55 ans et plus a baissĂ©, passant de 6,3 % Ă  4,5 %, tout en se maintenant au-dessus du niveau enregistrĂ© en fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie (4,1 %).

En °ÄĂĹÓŔŔű, le taux de chĂ´mage chez les groupes de la population dĂ©signĂ©s comme minoritĂ©s visibles Ă©tait estimĂ© Ă  6,9 % en fĂ©vrier, contre 4,8 % chez les groupes n’appartenant pas Ă  une minoritĂ© visible et les personnes ne s’identifiant pas comme des Autochtones (les donnĂ©es portent sur les personnes de 15 Ă  69 ans et ne sont pas dĂ©saisonnalisĂ©es).

Chômage de longue durée

En fĂ©vrier, en °ÄĂĹÓŔŔű, 80 700 personnes en moyenne (soit 17,9 % des personnes sans emploi) sont restĂ©es sans emploi pendant 27 semaines ou plus (chĂ´mage de longue durĂ©e). Ce chiffre est en baisse par rapport au nombre de personnes sans emploi enregistrĂ© en janvier (114 600, soit 19,4 %), mais reste nĂ©anmoins supĂ©rieur Ă  celui enregistrĂ© en fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie de COVID‑19 (71 100 personnes). Le chĂ´mage de longue durĂ©e est en forte baisse depuis son pic de dĂ©cembre 2020, et cette baisse s’est accĂ©lĂ©rĂ©e depuis septembre 2021.

La durĂ©e moyenne du chĂ´mage Ă©tait de 21,4 semaines en fĂ©vrier 2022, contre 16 semaines en fĂ©vrier 2020.

Le graphique 4 illustre le nombre de personnes sans emploi pendant 27 semaines ou plus en °ÄĂĹÓŔŔű, entre fĂ©vrier 2005 et fĂ©vrier 2022.

Graphique linéaire 4

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0342-01 (données désaisonnalisées).

Emploi et chĂ´mage dans les centres urbains

Variation de l’emploi dans les centres urbains

Le graphique 5 montre la variation de l’emploi dans les rĂ©gions mĂ©tropolitaines de recensement (RMR) de l’°ÄĂĹÓŔŔű de janvier 2021 Ă  fĂ©vrier 2022.

Le graphique 5 est un graphique Ă  barres.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0380-01 (données désaisonnalisées de la moyenne mobile sur trois mois pour réduire la volatilité causée par la petite taille de l’échantillon).

En fĂ©vrier 2022, les niveaux d’emploi dans 14 des 16 rĂ©gions mĂ©tropolitaines de recensement (RMR) de l’°ÄĂĹÓŔŔű Ă©taient Ă©gaux ou supĂ©rieurs aux niveaux enregistrĂ©s en fĂ©vrier 2021, avec en tĂŞte Toronto (261 000 soit 8 %), St. Catharines-Niagara (34 700 soit 18,8 %) et Windsor (26 900 soit 17,4 %). Le niveau d’emploi a baissĂ© Ă  Kingston (-2 000 soit -2,4 %).

Les niveaux d’emploi dans la plupart des 16 RMR de l’°ÄĂĹÓŔŔű Ă©taient Ă©gaux ou supĂ©rieurs aux niveaux enregistrĂ©s en fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie de COVID‑19, avec en tĂŞte Toronto (78 400 ou 2,3 %), London (22 500 ou 8,4 %) et Windsor (13 300 ou 7,9 %).

Barrie (-15 500 soit -12 %), Ottawa-Gatineau (-6 700 soit -1,1 %) et Belleville (-3800 soit -6,5 %) affichaient des niveaux d’emploi largement infĂ©rieurs aux niveaux enregistrĂ©s en fĂ©vrier 2020, avant la pandĂ©mie de COVID‑19.

Taux de chômage les plus faibles et les plus élevés dans les centres urbains

Le graphique 6 montre les RMR affichant les taux de chĂ´mage les plus faibles et les plus Ă©levĂ©s au Canada en fĂ©vrier 2022.

Le graphique 6 est un graphique Ă  barres.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0380-02 (données désaisonnalisées de la moyenne mobile sur trois mois pour réduire la volatilité causée par la petite taille de l’échantillon).

En fĂ©vrier, Windsor prĂ©sentait le taux de chĂ´mage le plus Ă©levĂ© au Canada (8,3 %), suivie de Calgary, en Alberta (8 %), et de Barrie (7,7 %).

En fĂ©vrier, Belleville prĂ©sentait le plus faible taux de chĂ´mage au Canada (2,3 %), suivie de QuĂ©bec et Sherbrooke, au QuĂ©bec (toutes deux situĂ©es Ă  2,8 %).

Télécharger les données

Source : Statistique Canada, EnquĂŞte sur la population active

Rapport sur le marchĂ© du travail (fĂ©vrier2022) :

Licence du gouvernement ouvert °ÄĂĹÓŔŔű